Patron du célèbre groupe de 1955 à 2002, il vient de décéder à l’âge de 88 ans. Un homme respecté pour ses valeurs.
Piwi se rappelle l’avoir rencontré pour une réunion de soutien aux valeurs défendues par le CEE le Centre d’Etudes des Entreprises que Marcel Lemeur m’avait fait découvrir et que Montupet continue de pratiquer aujourd’hui. François Michelin cultivait pour son entreprise le secret et je n’avais jamais pu visiter sa fonderie de Clermont-Ferrand à laquelle je livrais le sable de Gallardon une curiosité géologique par sa finesse utilisée pour la fabrication des moules.
Dans les années 1930, se fit jour l’idée d’un véhicule circulant sur rail plus léger et d’une exploitation plus souple que celle des trains traditionnels.
François Michelin s’intéressa à la question : ainsi naquit le 1er autorail sur pneu d’où le nom de Micheline. La carrosserie de cette Micheline était une adaptation du tri-moteur Wibault 280 : ossature en duralumin 10 places assises puis 12 + 2 places pour les conducteurs. Ce fut une réussite et le début d’une longue série .
François Michelin avait donné la dimension internationale que l’on connaît à l’entreprise.
Jean Dominique Sénard son successeur rencontré le 28 aout à Jouy en Josas m’avait impressionné.
Ici aux côtés de Pascal Lamy et d’ Erik Orsenna.