France Bleu
La SAM, la fonderie Aveyronnaise devra trouver un repreneur avant la mi-novembre. Le tribunal de commerce statuera à ce moment-là. Et s’il n’y a pas de candidats, la liquidation judiciaire sera actée.
C’est vraiment l’ultime chance pour la SAM. Une poignée des salariés de la fonderie aveyronnaise était ce vendredi matin au tribunal de commerce. Mais faute de repreneur, l’audience a été une nouvelle fois renvoyée. Le tribunal se réunira le 19 novembre prochain. Et si deux jours avant, le 17 novembre, aucune lettre d’intérêt n’a été présentée aux juges, ils trancheront pour la liquidation judiciaire.
Pas d’espoir ou presque avec CIE
L’espoir des salariés, c’est donc que l’Etat et Renault décident d’ici là de travailler avec un des deux repreneurs qui avaient été candidats au début de l’été mais qui n’avaient pas été jugés assez solides : le groupe français Alty, tenu par Patrick Bellity, ancien patron de la SAM de 1998 à 2016 et la fonderie lyonnaise Trinquet.
Les salariés insistent « il faut que l’état crée les conditions pour que Renault puissent travailler avec ces potentiels repreneurs. » Ils évoquent notamment France-Relance. D’autant que la piste de CIE, repreneur Espagnol et candidat préféré de Renault, semble vraiment se refroidir. Lors d’une visite en Espagne, les approches tentées par le gouvernement ont -semble-t-il- reçu une fin de non recevoir. Certaines des usines du groupe en Espagne serait déjà en manque d’activité.
Usine morte
Le report de l’audience et l’absence de candidat, a été vécu comme un coup très difficile pour les 350 salariés de la SAM. Les employés de la fonderie ont d’ailleurs décidé une journée d’action « Usine Morte » mardi prochain. Ils vont débrayer et bloqueront quelques axes autour de Viviez et Decazeville.