On le voit avec vos voisins de la Fonderie Fonte, qui annoncent trois semaines de fermeture, la fin de l’année est difficile dans le secteur automobile.
« Clairement, il y a un contexte de baisse d’activité, pas facile. L’avantage, c’est qu’on a un contrat dans la durée avec Renault qui s’est attaché à nous donner les volumes annoncés. C’est une opportunité. De notre côté, on est venu ici avec un représentant de groupe Casti (1) pour confirmer le partenariat engagé avec eux. L’objectif, c’est le transfert d’une ligne « lost foam » (un procédé de fabrication plus économique NDLR) avec eux. On travaille sur le sujet des investissements pour faire le bon choix pour demain qu’il s’agisse du lost foam ou de la fonte à gravité. »
Mais Saint-Jean est-il en capacité d’assurer seul un investissement qui s’annonce très lourd (2) ?
« Aujourd’hui, il n’y a plus de discussions avec le FMEA. Ça a été arrêté dans la mesure où on n’était pas d’accord sur la valeur de l’entreprise. C’est un coup difficile car plusieurs annonces ont été faites et officialisées. C’est plus dans ce sens-là qu’on est gêné. C’est néfaste en terme de communication. Là, on est en recherche de solutions pour avoir les investissements garantis jusqu’en 2018. Le groupe est prêt à faire l’effort. »
Renault n’assume pas le volume de production prévu, c’est inquiétant ?
« Ça se joue à 25.000 pièces. Les pertes sont prises cette année et l’année prochaine aussi par Renault. Ils n’ont pas tenu leur volume mais ils ont tout fait pour le faire. Renault joue le jeu. »
Il est indispensable de sortir du schéma mono-client, mono-production…
« Il faut faire vite pour que cette fonderie marche. L’outil n’est pas adapté aux besoins des clients. Il faut diversifier les clients, les techniques et les produits. Je le répète : on veut investir pour le futur. On n’est pas là pour une année ou deux. »
(1) En l’occurrence, le fondeur italien Isotta Fraschini. (2) Le Fonds de modernisation des équipementiers automobiles (FMEA) aurait dû apporter 12 M€ au capital selon l’annonce faite au moment de la reprise.
à savoir
Un nouveau staff de direction
Accompagné de Richard Giroudon, DRH du groupe, le P-DG de Saint-Jean Industries a multiplié les rendez-vous ces deux derniers jours (salariés, syndicats, préfet, Région, etc.). Il a en outre installé un nouveau staff. Romain Bontemps, 45 ans, prendra la direction de l’usine à compter du 1er janvier. Issu du monde industriel, il vient de rejoindre le groupe Saint-Jean. A ses côtés, Laurence Lemaire est la nouvelle responsable des relations sociales et Alain Darly en charge du développement commercial.
Comme nous l’évoquions le 6 octobre, la fonderie a recours au chômage partiel, 3 semaines jusqu’à la fin de l’année. L’usine fermera 2 semaines consécutives en décembre (chômage semaine 51 et vacances semaine 52).
BONJOUR
avec tout le respect que j’ai pour Alain DARLY, ne serait il pas le temps ou il doit passer la main ?
Bon courage quand même
Place aus jeunes !
Vous avez bonne mine les jeunes (prè)retraités …
Laissez donc travailler ceux qui ont encore besoin ou envie de travailler !
Y a même encore de jeunes vieux qui veulent travailler et qui ne trouvent rien !
Bien-heureux ceussent qui ont pu faire leur carrière sans anicroches …
Je ne vous souhaite plus rien de mal, mais mêlez vous de ce qui vous regarde et allez à la pêche ….
Didier DUMÉE
Avant de se lancer vers des commentaires plus ou moins hasardeux ainsi que des slogans totalement erronés, il conviendrait de se renseigner avant sur les modalités de cette mission qui n’a qu’un seul but trouver du business pour SJIPOITOU avec je vous rassure une jeune équipe commerciale très efficace, à suivre car messieurs on est jugé que par ses résultats. Je repars à la pêche mais à la pêche aux commandes.