Plus possible alors d’imprimer à l’ancienne, au plomb. Mais l’équipe n’a pas dit son dernier mot. Pour le moment, elle passe par une imprimerie moderne à Saint-Quentin.
« On a un papier un peu plus pur, plus blanc… On n’a plus cet aspect jauni, vieilli, plus typique, plus affectueux. », regrette Éléonore Dufrenois, directrice adjointe du Démocrate de l’Aisne.
Mais elle compte bien retrouver au plus vite la rotative presque centenaire. Les fonderies de Sougland, à 20 minutes du siège du journal, a accepté de venir à leur rescousse. Le plus vieux site industriel de la région, qui produit d’habitude des pièces pour l’industrie et notamment la marine américaine, a conçu une nouvelle pièce, plus résistante, pour remplacer celle défectueuse.
Faire du neuf avec du vieux… du vieux avec du neuf…. Voilà comment… dans une région désertée de la picardie… survivent deux ateliers pas comme les autres.