Quant à son chiffre d’affaires (120,6 millions), il enregistre une croissance faible (+ 2 %), mais qui aurait été un peu plus forte sans la baisse des prix de l’aluminium.
Cette performance tient à plusieurs facteurs. Même si le groupe emploie encore la majorité de ses salariés en Europe (France et surtout Hongrie), il dispose d’implantations de plus en plus développées en Chine, ainsi qu’au Mexique, d’où il dessert le marché américain. Dans cette dernière zone, il a réalisé un bond (+ 31 %), dû notamment à la concrétisation de contrats conclus ces dernières années. En Chine, la progression est bien moins forte, tandis qu’en Europe, l’activité a été stable, sur un marché en baisse de 6 %. Une situation due en particulier au fait que les pièces produites par Le Bélier (étriers de frein, éléments de suspension et de turbo) sont pour une bonne part destinées à des véhicules allemands de haut de gamme qui tirent plutôt bien leur épingle du jeu.