Mais cette fusion inquiète le syndicat FO de l’usine de La Léchère. « Faire entrer des actionnaires dans un groupe familial, c’est comme faire entrer le loup dans la bergerie », résume Roger Roelandts, élu FO au comité d’entreprise et délégué du personnel.
Ferropem appartient, depuis 2006, au groupe espagnol fondé par Juan-Miguel Villar Mir. Aujourd’hui, la société se porte bien et revendique être le numéro un mondial dans la production de silicium métal, d’alliages de manganèse et de ferrosilicium.
« Même si FerroAtlantica reste majoritaire dans cette fusion, s’interroge le syndicaliste, comment savoir ce que vont décider par la suite les actionnaires de ce groupe américain, qui plus est coté en bourse. »