Au lendemain de l’explosion survenue dans la partie conditionnement du site, sans faire de victime, le directeur de l’usine, Jean-Paul Chapuis, privilégiait surtout le dialogue au sein de l’entreprise : « Nous avons fait des réunions toute la journée pour permettre aux salariés de parler, expliquait-il en fin de journée. Dès demain (aujourd’hui, NDLR), nous mettrons en place une cellule d’aide psychologique pour les salariés qui en ressentent le besoin. »
Mercredi, en fin d’après-midi, les salariés transportés au centre hospitalier d’Albertville pour contrôle, étaient tous de retour, sauf un d’entre eux, gardé en observation. Ce dernier est ressorti hier matin.
Quant aux dégâts, un expert doit désormais vérifier l’état de la charpente métallique de l’atelier touché avant d’entamer tous travaux. « Nous ne prendrons pas le risque d’envoyer des ouvriers effectuer des travaux sans être certain de la sécurité, insistait le directeur. Si tout est bon, on pourrait débuter la remise en état lundi. »
L’inspection du travail se rendra sur place lundi
Ce même jour, l’inspection du travail se rendra sur place, avec la présence du CHSCT et de l’encadrement technique de Ferropem, dans le cadre de l’enquête.