La communication officielle a été validée ce mercredi 18 décembre 2024. Marc Ferracci, ministre démissionnaire de l’Industrie à Bercy, invite les organisations syndicales et la direction de Fonderie de Bretagne, située à Caudan (Morbihan) à une réunion jeudi 19 décembre 2024, à 18 h. La communication en visio devrait permettre d’annoncer une sortie positive concernant la cession de l’équipementier, ancienne filiale de Renault à Private Assets, fonds d’investissement allemand.
Depuis lundi, et l’ultime réunion entre les différents acteurs de ce dossier, la tension monte. Les 300 salariés de l’entreprise étaient persuadés qu’ils seraient fixés sur leur sort à l’issue de ce rendez-vous. « Les discussions se poursuivent », indiquaient les acteurs encore hier soir. « La dynamique est positive tout le monde est dans un état d’esprit constructif mais rien n’est signé, indiquait aussi mardi soir, le cabinet du ministère de l’Industrie. Nous cherchons un accord équitable et voulons préserver l’empreinte industrielle locale. »
Les gestes de Renault et de Private Assets
Pour rappel, Fonderie de Bretagne, filiale historique de Renault group, vendue voici deux ans à Callista, est en négociations exclusives avec Private Assets depuis six mois. Les discussions s’enlisent notamment autour de l’engagement de Renault sur les volumes de commandes. « Nous ne pouvons dans le contexte du marché automobile, nous engager sur des volumes au-delà de 2025, pas plus avec la Fonderie qu’avec un autre équipementier. »
Ces dernières heures, les discussions se poursuivent entre les différents acteurs. Renault qui a d’ailleurs annoncé ce mardi complété son effort financier (30 millions d’euros) de « 5 millions d’euros pour accompagner la reprise et aider à la diversification ». Private Assets aurait de son côté proposé de doubler le montant de son engagement et de le porter à 3 millions d’euros, outre les 11 000 tonnes de volume promises au plan de charge.