Fonderie de Bretagne :
l’UIMM regrette « un gâchis industriel et humain »
Dans un communiqué, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) de Bretagne, du Morbihan et d’Ille-et-Vilaine, revient sur l’échec des négociations de reprise de la Fonderie de Bretagne, implanté à Caudan (Morbihan).
Dans un communiqué, l’Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) de Bretagne, du Morbihan et d’Ille-et-Vilaine, a réagi à l’échec des négociations de reprise de la Fonderie de Bretagne, à Caudan (Morbihan), par le groupe Private Assets, dénonçant le positionnement de Renault Group, qui « a refusé de s’engager sur des volumes suffisants pour maintenir l’activité ».
« Un impact économique majeur sur ce territoire »
« Alors même que Fonderie de Bretagne avait consenti un important effort d’économies et que Private Assets avait proposé d’apporter un financement, Renault Group a pris la décision de ne pas valider les termes du projet d’accord proposé par ce repreneur potentiel, soutenu par l’État, rappelle, notamment, l’UIMM. Cette décision est incompréhensible et va provoquer, à très court terme, la fermeture de son ancienne filiale, la perte de 350 emplois directs et un impact économique majeur sur ce territoire. Cette décision va également entraîner le démantèlement d’un actif industriel de grande qualité, d’un savoir-faire précieux et de compétences uniques. »
« C’est un gâchis industriel et humain pour le territoire breton, conclut l’UIMM. Ce gâchis interroge sur la réelle volonté de réindustrialiser notre pays, alors que des actifs industriels existants montrent leurs capacités productives et compétitives. »