Huit ans plus tard, la tendance se confirme avec un rejet des postes à responsabilités par 79% des employés.
D’après l’étude réalisée par BVA , les fonctions d’encadrement sont loin de faire rêver : le statut n’est plus perçu comme réellement enrichissant. Pas assez de pratique, trop chronophage,… Les employés ont peur de s’éloigner de leur métier initial, ils ne souhaitent pas : « faire que du management, l’aspect technique manquerait. »
Autre facteur important, les collaborateurs préfèrent privilégier la qualité de vie à des salaires plus élevés, qui s’accompagnent souvent d’emplois surtout plus contraignants.
Un investissement pas ou peu rentable
Par ailleurs, aujourd’hui, passer cadre ne s’accompagne pas nécessairement d’une grosse revalorisation salariale. Pour les salariés, cette promotion est avant tout synonyme d’horaires plus décousus : « J’ai l’impression qu’ils travaillent plus, beaucoup, qu’ils font des heures à rallonge. » avouait l’une des personnes interrogées en 2012 par le Céreq.
De plus, les employés cherchent à maintenir une frontière entre travail et vie personnelle : « Je veux profiter de mes congés et fermer la porte. »
Cette rupture est d’autant plus complexe sur des postes à fortes responsabilités, a fortiori à l’heure du numérique. Et pourtant, d’après une étude Indeed menée en 2017, 51% des salariés considèrent l’équilibre vie privée / vie professionnelle comme crucial.
– Notre organisation du travail est-elle ringarde ?
Enfin, devenir cadre n’entrainerait pas systématiquement un changement de poste dans l’organigramme de l’entreprise. Du fait de la réduction générale des strates hiérarchiques, la fonction de “chef” perd de l’ampleur et les opportunités de promotions sont donc moindres.
Entre les râleurs professionnels, ceux qui ont peur du changement, ceux qui trouvent que tout allait bien avant, ceux qui n’ont pas le temps, et tous ceux qui, malgré leur bonne volonté, n’y arrivent pas… les raisons qui font qu’un projet n’avance pas sont nombreuses, et cela peut transformer la vie des cadres en véritable enfer !
Pourtant, la majorité des collaborateurs sont de bonne volonté et veulent que les choses avancent.
Le PFH est à la manoeuvre : le Putain de Facteur Humain !!! respnsable de bcp de nos désordres.