la remise en question du 100 % électrique en 2035 agace les industriels
Le plaidoyer récent de Thierry Breton et Clément Beaune pour une « clause de revoyure » sur l’interdiction des moteurs thermiques en 2035 est mal reçu par le secteur.
Cette nouvelle incertitude vient mettre à mal des plans d’investissements d’ores et déjà engagés.
Les Echos
LE MUR DU DOGME SE LÉZARDE
Comme aurait dit Coluche : « En voilà une idée qu’elle est bonne ! »
Pour ceux qui l’ignorent, Thierry Breton est depuis 2019 commissaire européen chargé, entre autres, de la politique industrielle de l’Europe.
A ce titre, il a son mot à dire sur les choix politiques que la commission est amenée à prendre pour contraindre les industriels à aller dans la direction qu’elle a choisi pour le bien commun.
Dans le cas qui nous intéresse le bien commun est l’électrification dès 2035 pour semble-t-il limiter les émissions de CO2 des véhicules mis en circulation à cette date.
Pour le reste du parc thermique brutalement devenu obsolète c’est le flou.
Les quelques dizaines de millions d’automobilistes européens circulant encore à cette date au gasoil ou à l’essence seront des parias considérés comme tels par la vindicte écolocrate et punitive qui se permettra toutes les facéties sur leurs pneus pour bien leur signifier que la route ne leur appartient plus.
Cela nous promet quelques beaux pugilats en perspective.
Et soudain, quelques jours seulement après l’annonce de cette décision par la Commission, un de ses membres et pas des moindres, un français justement en charge du dossier, fait une sortie remarquée dans les médias :
« le commissaire européen au marché intérieur, Thierry Breton, a mis en garde contre un risque d’électrification trop rapide de l’industrie automobile. S’il a assuré ne pas vouloir repousser la date et «tout faire pour pouvoir la tenir», il a toutefois insisté sur les «nombreux challenges» induits par cette mesure. L’ancien ministre de l’économie français a répété son attachement à la clause de revoyure fixée à 2026 qui permettra, si besoin, de décaler l’échéance. «Quand il y a une clause de rendez-vous, on se repose toutes les questions», a-t-il pointé, sous-entendant que la date de l’interdiction pourrait être décalée à 2036 ou 2037. »
Non mais ! C’est qui le Boss ? C’est Thierry.
François-Xavier Piétri, journaliste bien connu, qualifie la voiture électrique de « désastre écologique » et je suis totalement d’accord avec lui.
Lire son livre « Voiture électrique : ils sont devenus FOUS ».
Les Chinois dominent déjà le marché de la voiture électrique et vont très certainement le dominer de plus en plus avec des prix très attractifs et une très bonne qualité.
Notre industrie européenne a-t-elle le temps d’ici 2035 de se convertir à marche forcée ?
Les conséquences sur les restructurations ne vont-elles pas être désastreuses pour la filière automobile et en particulier pour notre métier la fonderie ???
Nos « Bruxellois » ont-ils eu de nombreuses réunions avec la profession ou ont-ils décidé en excellents énarques qu’ils se croient ???
J’en doute et le débat est ouvert. Merci aux futurs commentateurs.
Je ne peux qu’être d’accord avec le Bebert de la fonderie et François Xavier PIETRI,
sans oublier la vidéo d’Aurore STEPHANT transmise par Mourad :
Ils sont devenus fous
A mon avis, le mal est fait et l’affaire est pliée. Quels que soient les gesticulations de la Commission Européenne, du Parlement Européen ou des Commissaires, c’est le marché et surtout l’opinion publique par le biais (le choix de ce mot n’est pas anodin) des réseaux sociaux qui imposeront leur volonté.
Imaginez juste un instant le poids de ces 2 facteurs dans 13 ANS ! Pour cela, essayez de vous rappeler ce qu’ils représentaient en 2011, et leur impact aujourd’hui :
https://davidfayon.fr/2012/01/monde…
https://www.blogdumoderateur.com/ch…