Par Nathalie Silbert Publié le 3 juil. 2020dans Les Echos –
En 2020, un quart des Français de moins de 38 ans déclarent ne jamais avoir entendu parler de la Shoah et 15 % des millennials britanniques situent la
bataille de Waterloo pendant… la Seconde Guerre mondiale !
Enseigner l’histoire à l’heure où la France sort d’une séquence de célébration du général de Gaulle, l’homme du 18 juin 1940, et de son esprit de résistance, ces chiffres choquent.
Le lecteur du blog qui nous a passé cette info :
« Statistiques hallucinantes que l’on a du mal à croire, l’enseignement est donc un métier bien difficile ? Cet article partant de la Shoah parle de choix d’enseignements et de choix dans leurs contenus.
En tout cas cet article qui fait un tour d’Europe encourage aux lectures critiques et je pense aux libres, mais authentiques faire-savoir, un exercice difficile auquel le blog PIWI est et sera sans cesse confronté !
Ce n’est pas de la fonderie mais les Baby Boomers se doivent de transmettre les sens de l’histoire, à bons entendeurs salut.
Si parmi les lecteurs de moins de 38 ans de ce blog, quelques-uns parmi les 25% sensés ne pas connaitre la signification de Shoah, pouvaient en faire une recherche rapide sur les sites d’informations en ligne, alors, cette publication sur le blog aura ainsi rendu service ? »
Piwi qui vient de lire le livre d’ Anne Sinclair (La rafle des notables) et qui a habité Compiègne pendant 20 ans ignorait que le camp de Royalieu était un des 3 camps de concentration en France pendant la seconde guerre mondiale.
J’ai eu envie de faire un commentaire assez décapant concernant notre système éducatif et puis . . . nous sommes à des années lumière des conditions d’admission aux ENP d’antan !!!
Toutefois j’ajouterai qu’il faut visiter le musée consacré à la Shoah situé en bordure du marais à Paris non loin de la maison de la photographie.
Ce musée est assez récent, bien conçu et très intéressant, et pour terminer il est gratuit.
Une excellent visite.
Sans être « décapant », comme l’expression de M.CHAPUT, il faut bien reconnaitre que nos sections Fonderie, sont souvent (mais heureusement pas toujours!) des choix par dépit, des mises au « rebuts » de gamin(e)s qui n’ont pas le niveau requis ou ne savent pas quoi faire, etc…
Je vais parler comme un « vieux con », mais le niveau général tant en BTS Fonderie que dans bien d’autres voies (bac et post-bac) a subi une dégradation drastique…que nos « pédagos » et autres autorités concernées ne veulent admettre !!
Il suffit de recevoir des étudiants pour un stage, une alternance, etc pour le constater, hélàs. Heureusement, pour certains, cela n’entame en rien leur envie de progresser et d’apprendre.
Dans l’ouvrage de Marc-Aurèle (empereur romain et philosophe stoïcien) – Pensées pour moi-même – , on peut lire :
« Le petit métier que tu as appris, aime-le et donne-lui tout ton acquiescement. »
Cqfd