Cette matière première est de la même façon triée, nettoyée, broyée et reconditionnée sous forme de bobine. Cet ingrédient est importé en France pour l’assemblage final dans un atelier de Besançon (Doubs), tout comme le mouvement solaire qui, lui, vient du Japon.
Le bilan carbone du produit est donc loin d’être neutre… Mais la marque dit vouloir à l’avenir renforcer son sourcing en France en produisant par exemple le fil de ses bracelets en Bretagne.
Lilian Thibault, co-fondateur de la marque Awake
La toute jeune entreprise est contactée par le secrétaire général du G7 en janvier 2019 : « Le président français voulait faire passer un message fort, plus connecté aux océans », raconte à L’Usine Nouvelle Lilian Thibault, fondateur d’Awake. Après 6 mois de conception, la collection éphémère est lancée à une centaine d’exemplaires et remise aux participants de la séquence climat, biodiversité, océan du sommet de Biarritz. « Nous sommes fiers d’incarner l’urgence absolue d’une lutte contre la pollution des océans et de symboliser l’innovation des entreprises françaises en faveur de la création de l’utilisation de nouvelles matières recyclée », déclare-t-il.
Depuis les images de la montre au poignet du Président, les réactions ne se sont pas fait attendre et le site de l’entreprise enregistre ce 27 août environs deux demandes par minute. Face au succès de ce produit, une centaines de pièces devraient être vendues pour une seconde édition du modèle « G7 » et dès le mois d’octobre, Awake prévoit le lancement de nouveaux modèles pour le grand public. Il faudra débourser 300 euros pour un de ces produits.