L’ESA imprime une première pièce de métal à bord de la station spatiale internationale
Cette petite réalisation de 10 centimètres à peine, imprimée grâce à une imprimante 3D conçue par une entreprise française, représente une avancée majeure pour le secteur spatial.
Par Benjamin Houry, Sarah Dumeau LES ECHOS
Et si on pouvait fabriquer les pièces manquantes à la réparation d’un vaisseau spatial… directement depuis l’espace ? C’est ce qu’a commencé à faire cet été l’ESA en imprimant pour la première fois une pièce de métal à l’aide d’une imprimante 3D depuis l’ISS.
« C’est un grand bond en avant pour le domaine de la fabrication dans l’espace », se réjouit Advenit Makaya, ingénieur en fabrication avancée à l’ESA. C’est l’entreprise française AddUp qui a conçu l’imprimante à l’origine de ce petit exploit. « Ça s’est très bien passé, il n’y a eu aucun problème dans la fabrication », se félicite Julien Marcilly, le PDG de l’équipementier fondé par le groupe d’ingénierie industrielle Fives et Michelin. L’ESA confirme que les réalisations sont « conformes à ce que l’on attendait », bien que l’agence n’ait pour l’instant pu les examiner que par caméras interposées.