Nos entreprises, nos associations (AAESFF ATF JFBA) , nos organisations (Fédé, GFO, CTIF…), ce blog aussi, sont malmenées et s’interrogent sur leurs devenirs.
« Si le passé n’éclaire pas le présent, l’avenir est dans les ténèbres » aime à nous le rappeler Frédéric Tachot.
Nous voilà, vous voilà à la croisée des chemins.
Hier le chargement du dernier camion des matériels de la fonderie du Lycée Jehan de Beauce s’en est allé grâce à Max et Sorgius vers des fonderies ayant largement contribué au rayonnement de ce Lycée.
Ainsi va…. la vie des entreprises et des associations ?
Seriez-vous favorable à la création d’une grande Amicale des passionnées de la fonderie et de la forge ?
La parole est aux jeunes, aux anciens et aux chefs d’entreprises ici dans vos commentaires personnels et/ou anonymes .
Un passionné devra s’imposer, pour piloter une telle initiative, si vous la prenez au sérieux.
Cela ne me rajeunit pas une Machine à mouler impact pression fondarc de 1997 qui s’envole vers d’autre horizon de fondeur.
A suivre!!
« Ne perdons rien du passé, ce n’est qu’avec le passé qu’on fait l’avenir »
Anatole France.
Etant fondeur de formation je suis resté très attaché à mon métier . . . ce que je n’aurai pas parié à la sortie du BTS en 1976.
Tout au long de mon parcours professionnel j’ai eu à coeur de rester très proche de ce métier de fondeur, méthodes puis achats puis expertise puis costing rien que du passionnant !
C’est au cours de mon passage aux achats que j’ai découvert la forge par mes collègues des méthodes et chez les fournisseurs.
C’est un métier tout aussi passionnant que le nôtre.
Grâce à ce parcours enrichissant, il m’ été donné d’appréhender les problèmes des pièces brutes dans nos usines de mécanique et d’acquérir beaucoup de connaissances chez nos fournisseurs.
Tout cela m’a permis de connaître les pièces de fonderie Fonte et Aluminium et les pièces de forge à chaud, mi-chaud et à froid.
Une Association de passionnés de la fonderie et de la forge est une idée très intéressante.
(excusez moi pour les fautes mais en // il y a France – Argentine !)
Bonjour, j’ai ma caisse à outils qui date de plus de 70 ans et avant de la mettre à la ferraille, j’aimerais en faire profiter à des personnes qui recherchent l’outillage de l’époque lorsque nous faisions les pièces en sable étuvé et à vert.
A l’intérieur se trouve tous les lissoirs:angle vif à joint,demi congé,cul de singe,crochet à talon, à ramasser et colonnes, tout ce qui servait à lisser le moule avant de le mettre à l’étuve.
Ca me ferait beaucoup de mal de la mettre dans la benne, Je me garde les spatules, il m’arrive de temps en temps de mouler pour le plaisir.
PIWI : « Avant de la jeter, ou mieux de la transmettre, photographiez les outils et la caisse, sans oublier de vous montrer avec .
Si vous ne trouvez pas un passionné, Piwi vous aidera à les confier à de bonnes mains. »
Aider qui, quoi?
Donner de l ‘argent pour que cela aille ou?
a Paris?, peut être au syndicat?
a moins que l’on fasse le chapchapton?
Bonsoir Spéjo, Piwi,
Je veux bien être le passionné dont vous parlez, intéressé par de l’ancien matériel.
N’hésitez pas à me contacter: antoine.scheuir@gmail.com
Ma caisse à outils a probablement le même âge que celle de Spéjo!Mais elle m’a donné il y a environ 60 ans l’envie de collectionner les outils de mouleur-noyauteur.Je suis donc preneur de la sienne et le prie de prendre contact avec moi pour discuter d’une sympathique contre-partie.
nico, arrête ton char… Il est vrai que tu as écrit tes 4 lignes un dimanche après certainement avoir trop festoyé
ton char ou ton charre ?? du verbe charrier
En français argotique, il me semble bien que c’est un char, comme un char d’assaut qui est capable de faire du tout-terrain et tirer à « boulets rouges ».
Je pense personnellement que c’est un peu ce que nico a voulu faire et donc écrire.
quel est l’avis de Nico ??
Étymologie
(XIXe siècle) Déverbal de charrier, verbe alors utilisé en argot pour exprimer une technique particulière de vol ; par extension, le verbe a pris ensuite le sens de duper, mystifier[1].
Nom commun
Singulier Pluriel
charre charres
ʃaʁ
charre ʃaʁ masculin
1. (Populaire) Mensonge, contre-vérité, tromperie[2].
o J’m’appelle Loupé, continua-t-il, sans sourire. Voui. L’môme Loupé, et d’mandez-y aux feignants d’la Roquette qui c’est que c’est que mézigue. Pas du charre, ajouta-t-il, en se balançant sur ses petites jambes. — (Francis CARCO, Jésus-la-Caille, Troisième partie, ch. III, Le Mercure de France, Paris, 1914)
o La langue me collait au palais, et je restais à frimer cette souris, fixement, en me répétant intérieurement, dans l’espoir qu’elle entraverait… « Marco est mort!… Marco est mort! »
C’est un vrai charre, la transmission de pensée! — (Albert SIMONIN, Touchez pas au grisbi !, Gallimard, 1953)
o Arrête ton charre. Cesse de m’embourber de niaiseries. — (Pierre JOURDE, Le Maréchal absolu, Gallimard, 2012)
o Arrête ton charre, Ben Hur, on goudronne.
Quasiment pas de réponses à mon interrogation.
Vieux Ronchon met donc le paquet …
… sur le Piano
pour essayer de tenir ses neurones en place.
Mon humble avis :
Une Amicale des Passionnés ou toute autre association formelle ou non, ne modifiera en rien la situation actuelle.
L’éloignement géographique, les activités ou obligations de chacun en dehors des heures de travail (week-end, vacances, etc), le désir +/- grand de couper un peu avec le monde de la Fonderie dans lequel nous sommes plongés totalement en semaine (quel que soit l’intérêt, voire la passion que l’on y porte) sont des freins évidents à de tels rassemblements.
L’idée en est certes séduisante, mais la réalisation pratique et suivie plus aléatoire.
Si c’est uniquement pour recevoir quelques nouvelles par Internet ou tout autre moyens, d’un petit noyau de passionnés géographiquement proches…
L’intérêt, comme toute association, c’est de pouvoir unir et réunir physiquement (et régulièrement) ses adhérents, seul moyen de créer une franche atmosphère de convivialité et un esprit commun. Possible quand cela reste au niveau local, mais beaucoup plus aléatoire lorsqu’il s’agit de faire des centaines de km pour cela.
Ce forum Piwi est pour moi, et nous pouvons l’en remercier chaleureusement, le seul moyen pratique de réunir ceux qui désirent conserver (les retraités, comme les actifs) et entretenir cet intérêt pour notre industrie.
S’il y a bien quelques possibilités de réunion et d’actions, comme cela est souvent relaté ici, ce me semble être uniquement le cas de petits groupes d’amis/collègues plutôt basés dans la même région (Nord, bassin Parisien, etc).
PIwI : Un grand Merci pour ce témoignage.
Sans plus d’intérêts de la part des lecteurs du blog et autorités notamment
je poursuis ma retraite autrment.
Bonjour,
Fidèle lecteur du blog depuis plus de 10 ans, je peine à croire qu’il peut s’arrêter du jour au lendemain malgré le nombre de visiteurs et commentateurs réguliers.
Dans tout les cas, bravo Patrick pour tout ce travail d’orfèvre depuis tant d’années, qui consiste à poser pierre par pierre, contact par contact, pour créer un chemin digne de Compostelle tellement il est pratiqué par tant d’adeptes de la profession !
Pour ma part il serait très compliqué de pouvoir aider à la succession, car ayant des enfants en bas âge et une fonderie un peu isolée des autres, cela diminue les temps libres mais également le réseau d’information (qui je pense est beaucoup plus actif chez les fournisseurs (de sable ou autre ;-)) de part la nature même de leur travail qui oblige d’être proche de leurs clients pour savoir les satisfaire). Et comme pas mal de fondeurs ne voyent pas grand monde d’autres que leurs collègues directs, sont attirés par les anecdotes / nouveautées des fonderies de l’hexagone lorsqu’il n’y a pas un correspondant à l’autre bout du monde tel un patrice Moreau devant une plaque d’égout Hello Kitty à Tokyo..
J’aimerai s’il perdure qu’il garde son autonomie vis à vis des associations et professions pour éviter de tomber dans un blog trop orienté politiquement.
Mais je pense qu’il est important de garder des commentateurs tels que Mékilékon, Le Bébert de la F., HGR, Nico, Spejo, Graindesel, Jaqe W … et bien d’autres! bref tous ! car peu importe le contenu, cela favorise toujours une pensée /un regard différent, donc peut permettre une ouverture sur ce à quoi nous ne penserions pas seuls. Quand on fait des méthodes, il ne faut pas les faire seules dans son coin, mais toujours réfléchir à des solutions collégiales, brainstorming, avoir l’avis des sages qui connaissent l’historique de la société… bref tout ce qui peut assurer au mieux d’avoir bien toutes les cartes en main pour une décision optimale et ciblée.
Comment maintenir ce niveau d’information varié si la gestion ne se fait pas par quelqu’un qui est réellement reconnu dans le milieu de la fonderie? Afin de fédérer tous les fondeurs et amis de la fonderie qui peuvent se transformer le temps d’une visite en un reporter sans frontière.
Longue vie au blog !!
CHH
PIWI : Merci de cet encouragement .
D’accord avec Halloween.
J’ai toujours pensé et agit (dans la mesure de mes moyens) en ayant à l’idée qu’en face d’un problème, d’un choix, d’un doute, il était vital de sortir de son cadre de travail et de pensée, et s’informer auprès de collègues, d’autres fondeurs, de fournisseurs compétents de par leurs connaissances en technique/en fonderies/carnets d’adresses.
On a tout à gagner à s’unir pour défendre la fonderie française, et non pas à se faire concurrence ou jouer l’isolement.
Les problèmes que l’on a, ont peut être été vécus et solutionnés par d’autres fondeurs, et vice-versa. L’entraide est salutaire et ouvre l’esprit. Chacun a quelque chose à apporter à notre communauté.
Il en est de même sur ce blog magistralement mené par PIWI.
« Il ne faut point juger les hommes par ce qu’ils ignorent, mais par ce qu’ils savent, et par la manière dont ils le savent. »
Piwi : en effet on est tous porteur d’informations
mais hélas beaucoup préfèrent jouer l’individualisme et jouent plutôt trop perso.. Je tiens les clefs de ce blog à la dispo de qui est dispo …pour la bonne cause.