Tout part d’un constat que Julien Phedyaeff explique sur son site: « L’obsolescence programmée dicte notre consommation d’objets, elle permet d’entretenir une production mais aussi de faire croître à l’envi cette production et l’économie, souvent dans l’irrespect le plus total des ressources, des consommateurs et de la planète. » Il met donc en place un projet alliant à la fois un souci pour le développement durable et l’intégration de la technologie dans le quotidien: « L’increvable propose une alternative aux dérives de l’obsolescence programmée. Je ré-évalue à travers cette marque la condition de certains objets de grande consommation, objets qui répondent au concept d’objets stables. »
L’objectif est donc clair: lutter contre les recettes des industriels qui vise à réduire la durée de vie de leurs produits. Un mode d’emploi de la machine est déjà accessible sur YouTube, tant pour le montage que les travaux de maintenance.
Un concept « do it yourself »
Le passionné de montage et démontage d’objets en tout genre souhaite ainsi permettre au plus grand nombre d’avoir la main sur des travaux de maintenance souvent impossibles à réaliser soi-même en raison du verrouillage des appareils actuellement disponibles sur le marché.
Les potentiels acheteurs pourront monter eux-mêmes leur machine, pour réduire les frais de montage et de packaging. Une vision inspirée du mouvement du « do it yourself », ou « faites le vous-même ». Pour Julien Phedyaeff, « l’utilisateur a le choix de s’impliquer dans la connaissance de son objet en assumant lui-même le montage de la machine. » Il voit même plus « grand ». Pour les peu familiers du bricolage, le jeune homme prévoit « un accompagnement au montage » par des professionnels qui « aurait aussi l’avantage de créer de l’emploi local », comme il le confie à Libération. D’ailleurs, il n’est pas dit que le designer s’arrête là: il souhaite en effet étendre son concept à d’autres appareils comme des réfrégérateurs ou des téléphones portables.
Une prochaine mise sur le marché?
Et ce n’est pas tout. Au bout de 50 ans de bons et loyaux services, « L’Increvable » n’en aura pas pour autant terminé sa course. Le jeune ingénieur imagine « une industrie de reconditionnement » de certaines pièces impérissables de la machine.
L’objet plaît tellement que son concepteur reçoit les félicitations du jury et un label de l’Observeur du design 2015, prix organisé par l’Agence pour la promotion de la création industrielle. La production de ces machines n’est pas encore au goût du jour. Si la problématique de savoir si les grands industriels vont financer la production de ces machines demeure, une autre question émerge: les Français seront-ils prêts à mettre les mains dans le cambouis pour faire des économies?
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/tendances/produit-high-tech/une-machine-a-laver-increvable_1665182.html#r8PyqfUPqbHdyjXH.99
peu de pièces de fonderie, peut-être même pas le contrepoids.
Bien souvent les contrepoids sont en « béton lourd », un ciment dans lequel est incorporée une bonne dose de grenaille de fonte ou d’acier. Ce doit être d’ailleurs toujours un petit marché pour Wheelabrator ?
Lu dans un autre article sur ce sujet…
Le contrepoids est constitué d’un bidon de plastique qui se rempli d’eau lors de la première lessive…
Et, si vous devez déménager, il suffit de vider le bidon. La machine est ainsi bien moins lourde!!!
Bonne semaine à tous;
L’idéal serait que les femmes sachent la monter elles-mêmes !!