Et comme ce ne sont pas les inspecteurs de Bombardier, mais ceux de la CTA qui ont découvert les pièces défectueuses, celle-ci s’interroge dans le rapport sur l’attention que le constructeur a porté à la qualité de ses produits.
Les pièces, qui relient les roues aux essieux, ont été fabriquées par une fonderie chinoise. Celle-ci a depuis été écartée du contrat du métro de Chicago pour être remplacée par deux nouveaux fournisseurs: un de l’Allemagne et un autre de la Chine.
Marc Laforge, porte-parole de Bombardier Transport (T.BBD.B), a assuré jeudi que l’entreprise «a attaqué le problème aussitôt qu’il a été détecté». Il a refusé de dire spécifiquement si des améliorations avaient été apportées au système de contrôle de la qualité, mais il a affirmé que les employés allaient «porter une attention particulière» aux pièces qui ont posé problème.
C’est Bombardier qui assume tous les coûts du remplacement des pièces défectueuses. On ne sait pas encore si la CTA lui demandera de verser des pénalités de retard.
La CTA prévoit maintenant remettre en service une partie des voitures de Bombardier d’ici le 1er mai de façon à ce qu’il y en ait environ 120 en fonction au mois de juin.
L’organisme public a commandé 706 voitures à Bombardier au coût de 1,14 milliard de dollars US. L’assemblage final est effectué à l’usine du constructeur située à Plattsburgh, dans le nord de l’État de New York.