On commence d’abords avec quelques images de la porte d’allumage que nous avons condamné avec du sable à vert. Toute cette fumée, c’est l’eau contenue dans le sable qui se vaporise sous l’effet de la chaleur.
Les élèves ont nettoyé et protégé le béton des poches avec de l’enduit. Il est temps de les préchauffer avec un feu de bois, pour être prêt à couler en limitant les pertes de température.
Dans le cubilot, le trou à fonte a été bouché et les vents ont été activés pour attiser la combustion du coke et déclencher la fusion. On peut imaginer la puissance des vents en observant les flammes qui s’échappent par le trou à laitier.
Lorsque suffisamment de fonte liquide a pu s’accumuler au fond du cubilot, on peut procéder à la piquée.
Le cubilotier va gratter le pourtour du bouchon (qui s’est vitrifié sous l’effet de la chaleur), pour le libérer et permettre à la fonte de s’écouler hors du cubilot (et j’ai pu vous filmer ça au plus proche !).
On laisse la fonte jaillir à 1400°C et on la récupère dans une poche « transfert ».
Une fois la poche pleine, on rebouche le cubilot avec un nouveau bouchon d’argile.
On répètera donc environ 6 piquées et rebouchages tout au long de l’après-midi pour couler tous les moules.
La poche peut ensuite être récupérée à la potence pour couler les gros moules ou bien reversée dans des creusets pour une coulée en binôme « au brancard ».
Pour certains moules massifs, on pourra se synchroniser pour couler à 2 binômes.
Un troisième fondeur vient se greffer à l’équipe, c’est l’écrémeur. Equipé d’une planche de bois, il éloigne les crasses pour que la fonte coulée soit propre.
Prochaines étapes, le défournement et le démoulage…