A 13 heures, à l’initiative de la CGT, une assemblée générale des salariés a été organisée sur le parking de l’usine pour débattre de ces propositions.
A l’unanimité, les 200 salariés présents ont estimé que le montant de la prime supralégale restait « très insuffisant » par rapport au « préjudice causé » et aux « moyens financiers du groupe Liberty »
Les fondeurs ont eu beaucoup plus de mal, en revanche, à s’accorder sur la suite à donner à leur mécontentement.
Pas de blocage… pour l’instant
Pour certains, il est sage, « pour l’instant », de laisser les négociations se poursuivre normalement, en espérant obtenir progressivement un montant de supralégale « digne de ce nom ». Pour d’autres au contraire, il faut engager « tout de suite » un rapport de force avec la direction en décidant le blocage du site.
Au terme d’un long débat entrecoupé d’une longue pause (pour permettre aux élus du personnel d’avoir un échange intermédiaire avec leur direction), l’option du blocus – qui semblait tenir la corde au départ – a finalement été mise de côté.