Je vous avoue que j’ai de plus en plus de mal à comprendre les décisions qui sont prises par je ne sais qui d’ailleurs, puisqu’elles semblent en totale contradiction avec tout ce que l’on entend sur la réindustrialisation nécessaire au pays.
Qu’est ce qui est prioritaire ? La réduction massive du CO2 ou la réduction supposée des coûts de fabrication ?
Il faudrait que l’on sache sur quel pied danser.
Transporter des voitures de l’autre bout du monde vers le garage de Lacapelle Marival dans le Lot, pour la livrer à un agriculteur en lui faisant bénéficier des primes d’état, ce n’est bon ni pour la planète ni pour les finances publiques.
A côté de ça les supertransporteurs de containers déversent tranquillement leur CO2 à travers les océans dans notre atmosphère alors que bientôt on ne pourra plus utiliser nos nouveaux diesels fabriqués en France dont les émission de CO2 ont été fortement réduites.
Je sais bien que tout est imbriqué et très compliqué à comprendre, mais il y a quand même bien au Haut Commissariat au plan des ingénieurs capables de démêler le vrai du faux et d’indiquer la stratégie à suivre en s’affranchissant des émotions médiatiques du moment.
Il en va du boulot de beaucoup de nos concitoyens.
PATRICK BELLITY