Ce n’est plus possible, je n’en peux plus de voir notre industrie lourde ravagée.
Cette aciérie si elle ne trouve pas de solution à sa baisse de charge va nous manquer terriblement au moment du redémarrage de notre filière nucléaire.
Filière aussi massacrée, par ignorance, incompétence, cynisme, je ne trouve plus les mots.
Automobile, nucléaire, chimie et quoi encore ?
Automobile, nucléaire, chimie et quoi encore ?
Et pendant ce temps, les affaires de l’Etat sont expédiées par un gouvernement censuré qui attend qu’on vienne le relayer dans l’incapacité à trouver des solutions pour sortir le pays du marasme.
Combien de secrétaire d’Etat à l’industrie vont se succéder avant qu’un plan de réindustrialisation soit décidé.
Notre balance commerciale ne mérite plus le nom de balance puisque depuis 2000 elle reste indéfiniment collée sur son plateau d’importation.
Notre balance commerciale ne mérite plus le nom de balance puisque depuis 2000 elle reste indéfiniment collée sur son plateau d’importation.
Tout cela n’est pas sérieux, des centaines de gens vont passer Noël dans l’angoisse du lendemain, sans même entrevoir un espoir.
Je côtoie pourtant des gens formidables, des dirigeants combattifs qui veulent sauver leur entreprise, des entrepreneurs courageux qui ne baissent pas les bras, des jeunes qui espèrent que demain sera meilleur qu’aujourd’hui.
Les solutions existent et elles doivent être appliquées rapidement sans attendre.
Le déclin de notre industrie doit être impérativement endigué par tous les moyens.
Tout le reste est futile, le combat pour l’industrie est le seul qui vaille et les députés feraient mieux de s’en emparer au lieu de donner ce triste spectacle de nombrilisme déplacé, devant le désespoir de ceux qui passeront Noël sans travail.
PATRICK BELLITY hashtag#industrie hashtag#automobile hashtag#restructuring
Après Amis et Fonderie de Bretagne, c’est au tour de Hachette & Driout cette aciérie légendaire d’être en difficulté.