« Ils veulent mettre à plat tous les droits acquis depuis 90 ans ! », lance Mael Le Goff, secrétaire du syndicat CGT à la Fonderie de Bretagne. Hier matin, devant la Fonderie de Bretagne, une centaine de salariés de la métallurgie du pays de Lorient ont débrayé pendant trois heures. Ils répondaient à l’appel du collectif Métaux 56 contre « la refonte de la convention collective nationale de la métallurgie », explique le syndicaliste.
Des négociations nationales
Or, depuis le début des négociations nationales en juin dernier, les salariés se sentent floués : « Ils veulent supprimer la prime d’ancienneté, ne plus reconnaître les diplômes, le statut cadre puis faire disparaître les qualifications et classifications. »
__Le bien-être au travail … réveillons-nous et agissons !
__Des accusations démenties par Guillaume Dilas, secrétaire général adjoint de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie du Morbihan : « Pour les diplômes, il s’agit de reconnaître les parcours atypiques sans dévaloriser les diplômés. Pour la qualification, nous avons besoin de personnel qualifié. » Et la grille des salaires ? « Les rémunérations n’ont pas encore été abordées. »
Une chose est sûre,en quelques semaines, le climat a changé en France.
– le pays semble avoir envie d’avoir confiance.
Créer un choc de confiance par l’action par l’apaisement est-ce possible ? Le nouveau président aurait-il su faire les gestes nécessaires (gouvernement conforme aux promesses, stature présidentielle) susceptibles de créer quelque chose dans le pays, quelque chose de fugace ou de durable ? That is the question.
Les syndicats, les contre-pouvoirs : quels jeux vont-ils jouer ? Vaste question.