La fonderie et Piwi

MENU
Par : piwi
380
1
lundi 21 Sep, 2015
Catégorie : Selon la presse

Fonderie de Castres et son histoire belge ?

Patron de la Fonderie Gillet.
castres.jpg

Pour vérifier qu’il ne s’agit pas là d’un énième épisode de la désormais célèbre série des blagues belges, «le promeneur» décide de poursuivre son chemin sur des voies plus virtuelles. Une rapide recherche sur la toile permet de trouver trace, en 1986, d’une exposition de peintures au domicile castrais de Gérald Mullens, consul honoraire de Belgique pour le Tarn et l’Aveyron. C’est donc vrai. Mais qui est ce consul ? Une dépêche AFP datant du 12 août 1994 nous apprend son décès, à l’âge de 70 ans, dans un accident de la circulation du côté de Saint-Amans-Valtoret. La recherche se poursuit donc dans les archives de la Dépêche du Midi. Un hommage rendu par Jean-Pierre Gaubert révèle alors une personnalité qui méritait bien que «le promeneur» la ramène sur le devant de la scène. Né en Belgique, Gérald Mullens découvre le Tarn en 1940 avant de s’engager dans la Résistance puis la RAF. Après le conflit, il y revient et s’y marie avec l’héritière de la fonderie Gillet dont il était le directeur au moment de sa disparition. «À la tête d’une des plus anciennes fonderies de France, il avait su en faire une fonderie d’art à qui l’on doit, entre autres, les réverbères de la ville de Paris ainsi que les lanternes de la place Jean Jaurès», apprend-on par ailleurs sous la plume de Jean-Pierre Gaubert.
La Dépêche du Midi

Zone de commentaire !

1 commentaire pour : "Fonderie de Castres et son histoire belge ?"

  1. Fonderie Gillet industries : le P.-D. G., démissionnaire, assigne la Scop aux prud’hommes
    Publié le 23/11/2015 à 07:45
    Entreprise
    Jacques Bernardi (à droite) guidait la visite de la fonderie lors de la venue de Martin Malvy qui n’était pas venu les mains vides mais avec des subventions pour renouveler le matériel. /Photo DDM, M.-P. Volle.
    Jacques Bernardi (à droite) guidait la visite de la fonderie lors de la venue de Martin Malvy qui n’était pas venu les mains vides mais avec des subventions pour renouveler le matériel. /Photo DDM, M.-P. Volle.
    Zoomer
    Le P.-D. G., embauché au 1er janvier, a démissionné cet été de la Scop nouvelle fonderie Gillet industries. Un coup dur ? Pas vraiment, il a été remplacé par deux ouvriers du cru. Explication ce lundi, devant les prud’hommes.

    La société coopérative et participative, la Scop nouvelle fonderie Gillet industries, a perdu cet été son président-directeur-général. Jacques Bernardi, embauché collectivement au mois de janvier, a démissionné le 23 juillet. «La mayonnaise n’a pas pris, il y avait des tensions parce que ça passait mal dans les ateliers, il y avait beaucoup de reproches faits aux gens alors qu’ils s’investissaient énormément», explique Nicolas Pomarède, 28 ans à la fonderie, désigné président du conseil d’administration par ses collègues coopérateurs. Boris Boissière, le porteur du projet de la Scop, 28 ans dans la fonderie, a été nommé directeur général.

    Et tous de reprocher à l’ex-PDG «son manque d’esprit Scop et son absence d’esprit de partage». Jacques Bernardi, lui, estime avoir démissionné sous la pression. Si bien qu’il attaque la Scop aux Prud’hommes pour licenciement abusif. «J’ai démissionné de mon poste de président et directeur général mais j’ai gardé mon poste de directeur commercial», confie-t-il en précisant que c’est sur ce poste que devront se prononcer, aujourd’hui, les conseillers prud’homaux d’Albi.

    «Il a été embauché avec deux mandats sociaux pour être président et directeur général. Il s’est créé son poste de directeur commercial, sans aucun contrat, rétorque Nicolas Pomarède. On n’est pas en guerre contre lui. Il n’a pas cru au projet, nous oui !»

    L’ex-PDG demande près de 150 000 €. Tous les salariés comptent bien que la juridiction prud’homale se déclarera incompétente «car, outre le fait qu’un PDG se présente devant les Prud’hommes sans contrat de travail, s’il obtient gain de cause, c’est la mort de la fonderie». La nouvelle fonderie Gillet industries a reçu le soutien de l’union régionale des Scop qui rappelle que le moral des troupes est bon, que la qualité s’améliore et que les carnets de commandes se remplissent. À l’image du marché passé avec Vinci autoroutes pour la fabrication de supports de barrières en aluminium.

    Repères

    Le chiffre : 6 400
    euros >Salaire. Plutôt que de verser 6 400 € de salaire net à un P.-D. G., la Scop a préféré embaucher 3 ouvriers et un chef d’atelier.

    La fonderie plus forte que jamais
    La fonderie Gillet industries, implantée depuis 1687 à Albi, a été mise en liquidation depuis le 22 juillet 2014. Mais, malgré deux dépôts de bilan en 6 ans, les salariés ont toujours cru au potentiel de l’entreprise. Si bien que le 18 novembre 2014, par décision du tribunal de commerce, la société a été reprise par 26 des 41 salariés pour devenir la Scop nouvelle fonderie Gillet industries. Au mois de février, l’entreprise bouclait son premier trimestre d’activité avec un bénéfice de 22 000 €. Quatre ouvriers ont été embauchés depuis pour répondre aux commandes et du matériel renouvelé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Dernières publications


Toutes nos catégories

Articles par années

Les partenaire de Piwi