Changement climatique -Transition énergétique
La définition d’un gaz à effet de serre est à la fois très simple et très compliquée pour le profane : un « gaz à effet de serre » est tout simplement un gaz présent dans l’atmosphère terrestre et qui intercepte les infrarouges émis par la surface terrestre.
Ce sont des gaz dont nous n’avons pas entendu parler depuis « tout petit déjà » parce que ni l’azote ni l’oxygène, les deux gaz les plus abondants dans l’atmosphère (78% et 21% respectivement), que beaucoup d’entre nous connaissent, n’ont cette propriété (pour les amateurs de précisions, un gaz ne peut absorber les infrarouges qu’à partir de 3 atomes par molécule, ou à partir de deux si ce sont deux atomes différents.
Du coup ni l’azote – diazote pour être précis – ni l’oxygène – dioxygène pour l’être tout autant – ne sont dans la catégorie des gaz à effet de serre). Mais une fois que nous avons dit cela, quels sont ces gaz exactement ? Et l’homme en est-il le seul émetteur, comme le sous-entendent parfois certains propos entendus dans les médias ?
Les gaz « naturels » à effet de serre
Les deux principaux gaz responsables de l‘effet de serre de la Terre, depuis que notre planète a une atmosphère qui ressemble à l’actuelle (ce qui fait bien quelques centaines de millions d’années !) sont :
la vapeur d’eau (H2O),
le gaz carbonique (CO2).
Il en existe d’autres, et même beaucoup d’autres. Certains, comme le CO2 et la vapeur d’eau, sont « naturels », c’est-à-dire qu’ils étaient présents dans l’atmosphère avant l’apparition de l’homme. Cette présence ancienne signifie, par la force des choses, qu’ils possèdent des sources naturelles, mais aussi des « puits », qui retirent les gaz en question de l’atmosphère et permettent à la concentration de rester à peu près stable. Pour la vapeur d’eau le « puits » s’appelle… la pluie, et pour le CO2 une partie du puits est tout simplement la photosynthèse.
Outre la vapeur d’eau et le gaz carbonique, les principaux gaz « naturels » à effet de serre sont :
le méthane (CH4), qui n’est rien d’autre que… le gaz « naturel » de nos cuisinières,
le protoxyde d’azote (N2O), nom savant du…. gaz hilarant (qui ici ne l’est plus tellement),
l’ozone (O3), molécule formée de trois atomes d’oxygène (les molécules du gaz oxygène « normal » comportent 2 atomes d’oxygène seulement).
https://michelonfray.com/interventi…
Toujours dans le principe : »Quand on lit la même chose que tout le monde, on ne peut que penser comme tout le monde », il est utile de varier ses sources d’informations, pour se faire sa propre opinion ‘si cela est encore possible).
Une autre vision iconoclaste des évènements climatologiques :
http://www.slate.fr/story/180135/di…
A chacun de se faire sa propre opinion
Navrant de lire de tels textes !
Pauvre Michel Onfray, une telle aigreur va lui filer un ulcère !
Traiter la jeune suédoise de cyborg, la jugeant incapable d’être l’auteur de ses discours… cela lui fait mal de voir qu’une gamine a su motiver les jeunes à aller aux urnes et use d’un discours peut-être extrémiste, mais à la hauteur des enjeux. Elle a su faire autre chose que penser !
Quand au second, dont je ne veux même pas retenir le nom, il prêche une victoire à la Pyrrhus!!
A chacun sa façon de voir les choses. Ce que dit M.ONFRAY, où plutôt ce qu’il dénonce ici (et sur beaucoup d’autres sujets) c’est qu’il faut conserver un jugement critique, son propre arbitre et arrêter de bêler comme des moutons !! L’emballement médiatique et politique atteint ici des sommets. Sans nier la sincérité de cette jeune fille, qu’a-t-elle fait d’extraordinaire, à ce jour ? Rien que l’on sache. Juste une émotion, certes justifiée, mais pas de solutions pratiques. Nos dirigeants, qui se sont pressés à son intervention pour écouter pieusement parler l’Oracle, et s’en mortifier en applaudissant leur propre incurie et lâcheté à proposer eux-mèmes des solutions, ils sont élus pour ça non ? 40 ans à discutailler, tergiverser et repousser les mesures, pour des motifs électoralistes ? Toutes ces têtes d’œufs prétendument bien remplies qui se prosternent devant la nouvelle prétresse de l’écologiquement correct, n’ont même pas honte de voir ainsi exposer à la face de tous, par une gamine qui n’a encore rien connu de la vie, leur incommensurable fatuité. Ils semblent même qu’ils en jouissent. Et M.ONFRAY a bien raison de dénoncer cela.
Après, M.ONFRAY dresse certes un portrait plutôt sévère de Greta ; c’est son droit. Mais on ne peut lui reprocher, souvent seul et décrié, de ne pas se satisfaire de ce qu’on nous dit, ce qu’on nous explique ou nous force plus ou moins à gober par médias interposés ou par cette culture du politiquement correct. Pour être un lecteur assidu de cet auteur (mais pas toujours d’accord avec lui !), j’apprécie cette voix forte et assez singulière face à la platitude voire l’absence de débats.
Les sources existent; elles sont nombreuses.
http://adrastia.org/
https://www.institutmomentum.org/