« En principe, deux presses pour redresser les pièces », avance Emmanuel Mouton, délégué syndical CGT de l’usine, en activité partielle depuis un an (« pour la partie fonderie »). « Quand on a posé la question à la direction, on nous a répondu que que pour des besoins d’investissement, ils pouraient racheter des machines. Ils doivent aller les chercher aujourd’hui ou demain (ce jeudi). »
« On a même récupéré une commande de Sambre et Meuse »
La Haute Sambre, à Berlaimont, compte 120 salariés, et travaille l’acier pour différents clients (Vallourec, Arcelor Mittal, entre autres). « On a même récupéré une commande de Sambre et Meuse, environ 150 pièces pour les Ateliers ferroviaires. »
Fin septembre, la fonderie finésienne avait été vendue aux enchères – et en un seul lot – pour 1,8 million d’euros à Pascal Varin, directeur douaisien du groupe Titagarh AFR. Il excluait à l’époque une relance de l’activité. Sambre et Meuse comptait 261 salariés, lorsqu’elle a été liquidée.