Alain Adin ardennais : « Bonjour, je suis de Poilcourt et ma famille a travaillé à la fonderie Adin de Poilcourt »
L’ancienne forge de Bernos-Beaulac sera ouverte à la visite ce week-end à l’occasion des Journées du patrimoine
Pour honorer les Journées du patrimoine, Anny Bonvoisin propose une plongée dans le métier passionnant de fondeur sur le site de Bernos-Beaulac, samedi 20 et dimanche 21 septembre, de 10 à 18 heures.
La visite, gratuite et sans réservation, sera commentée par Anny qui, pour rendre hommage à son mari Alain, s’est donnée comme mission de transmettre la passion qui l’anime. Car « en fonderie, on meurt en emportant ses secrets ». Elle présentera les gestes ancestraux des treize métiers de la fonderie. Une boutique exposant les sculptures d’Anny est également accessible aux visiteurs, mettant en valeur les création de l’artiste qui redonne vie aux nombreux déchets de fonderie.
L’ancienne fonderie, créée en 1838, est la seule rescapée des cinq forges installées au bord du Ciron. Considérablement développée par la famille Darquey, elle devient une des plus importantes unités du Sud-Ouest. Mise en sommeil, elle devait être ranimée, après son rachat en 2015, par Alain, qui décède en 2016, sans avoir eu le temps de la remettre en route

