La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mardi 30 Déc, 2025
Catégorie : Actu flash

Avec son célèbre cubilot, la fonderie d’Alain Adin : une histoire de passions

En Gironde, cette fonderie d’art très reconnue doit hélas fermer ses portes

Créée en 2015 par Anny Bonvoisin et Alain Adin un authentique ardennais , la fonderie d’art de Bernos-Beaulac (Gironde) ferme définitivement ses portes.

Le petit cubilot part à Brocca rejoindre le musée de la fonderie.
 Anny Bonvoisin a décidé de cesser son activité à la fonderie d’art de Bernos-Beaulac (Gironde). Le petit cubilot, en arrière plan, part à Brocas (Landes) pour rejoindre le musée de la fonderie. ©Le Républicain

Après dix années d’existence, la fonderie d’art de Bernos-Beaulac (Gironde) ferme définitivement ses portes. Elle avait été ouverte par Anny Bonvoisin et Alain Adin. Mais ce dernier avait perdu la vie quelques mois seulement après. Et Anny Bonvoisin avait repris, seule, le flambeau pour faire vivre ce beau projet durant une décennie.

À chaque visiteur, Anny Bonvoisin racontait les treize métiers nécessaires au travail de le fonte : « Durant de nombreuses années, j’ai accompagné mon homme dans l’aventure de la fonte. Lui est tombé dedans étant petit, moi c’est par amour. Alain est issu d’une grande famille de fondeurs et il était la troisième génération. Il a été formé par son père, Denis, aux treize postes de la fonderie de fonte. À 20 ans, il avait les compétences requises pour diriger une fonderie industrielle ».

La fonderie d’art de Bernos-Beaulac, une histoire de passion

Après le décès d’Alain,  Anny Bonvoisin désirait « continuer à transmettre et faire vivre l’histoire de la famille Adin, l’histoire d’une fonderie et du site de Bernos-Beaulac qui a ouvert ses portes en 1838″ :

La famille Adin avait repris l’invention du cubilot à vent froid (qui sert à faire fondre la fonte) en 1720 et l’a amélioré. Denis Adin a inventé le cubilot à bascule afin que ses ouvriers ne se brûlent plus. Alain, de son côté, a inventé le plus petit cubilot du monde appelé le cubilot miniature.

Anny Bonvoisin

Mais toutes les histoires ont, hélas, une fin. Et Anny Bonvoisin a donc décidé de cesser son activité, « pour laisser la place à d’autres disciplines ». « J’ai contacté Martine Maisonnave, présidente du musée associatif des forges de Brocas. »

Mardi 25 novembre 2025, elle est venue à Bernos-Beaulac avec son équipe récupérer le cubilot ainsi que de nombreux outils et pièces. « L’aventure va désormais se poursuivre dans les Landes entre Mont-de-Marsan et Labrit. Je remercie tous les acteurs privés et publics qui m’ont accordé leur confiance et toutes les personnes qui sont venues s’initier à l’art de la fonderie de fonte. »

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