La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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lundi 30 Juil, 2018
Catégorie : Selon la presse

Aux Fonderies du futur, on capte les savoir-faire

Cela se fait sous l’impulsion de la Dirrecte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi), la Région, l’Adefim (Association de développement des formations des industries de la méttalurgie), l’organisme paritaire qui permet de suivre les industriels de la métallurgie dans leur démarche de formation.

La fonderie Bouhyer a été désignée pour mettre à leur disposition, en septembre, à Ancenis, une démonstration pour la captation et la transmission des savoirs. Ils pourront juger ce que cela peut donner sur la base de vidéo, d’audio, d’images 3D animées.

En quoi cela peut faire évoluer le métier de fondeur ?
Les fondeurs rentrés à l’époque du baby-boom ont appris et accumulé du savoir-faire, des tours de main. De 2007 à 2012, avec la crise dans l’industrie française et un certain nombre de produits partis en Chine, il y a eu une érosion des volumes et une baisse du chiffre d’affaires. Cette période correspondait aux départs en retraite de ces collaborateurs qui avaient mis des années à se former.

Depuis plusieurs mois, avec les problématiques d’environnement en Chine, certains clients partis entre 2007-2011, nous consultent à nouveau. Aujourd’hui, pour répondre à ces demandes, on a besoin de recruter et d’augmenter le nombre d’opérateurs dans nos usines. La transmission et la captation des savoir-faire s’opérait naturellement de par le volume de personnes et l’ancienneté. Si cette situation perdurait, on aurait une perte de savoir-faire.

Pourquoi capter et transmettre les savoir-faire de ce métier en vidéo ?
Les modes opératoires du métier sont complexes et difficiles à retranscrire sur papier. L’accompagnement verbal par des opérateurs chevronnés a aussi ses limites car chacun a développé une manière de faire très spécifique.

D’un tuteur à l’autre, on ne transmet pas forcément la même chose. Cela peut créer des problématiques de dispersion des savoir-faire de qualité et de production.

Comment se déroulera la démonstration ?

Sur une ou un ensemble de tâches précises, les gestes des plus expérimentés seront captés en vidéo par les opérateurs eux-mêmes. Une critique commune permettra de définir le plus « correct ». Dessus, on pourra incruster une animation 3D, d’une forme par exemple, pour combiner les outils et le geste juste. Cela constituera une bibliothèque des savoir-faire.

Elle sera mise à disposition dans les ateliers sur écran, avec des systèmes de visionnage 3D. Des casques audio avec des voix et des traductions permettront également à des collaborateurs allophones d’y accéder. Cela aidera nos superviseurs, nos chefs d’équipe dans leur rôle d’accompagnateurs. Chaque fonderie aura ce réseau de tuteurs.

Propos recueillis par Bertrand THOUAULT.

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