Sa famille, ses amis, ses anciens collaborateurs auraient tant aimé que ce mémorandum paraissent dans une revue de la profession, Piwi republie ce message. de son ami et complice Robert Jonet ESFF 1947.
Antoine Toussaint nous a quitté, le 6 octobre 2012, quelques mois après son épouse. C’est une figure emblématique de la Fonderie ardennaise qui disparaît.
Ayant marqué la profession pendant 40 ans, il nous est impossible de passer sous silence le souvenir qu’il laisse à ses nombreux amis.
Né à Fumay en 1919, pensionnaire au collège Stanislas pendant 8 ans, de la 6e à la Math-Sup, il intègre l’Institut Industriel du Nord en 1939.
Les vicissitudes de la guerre le conduisent à Lyon où il s’initie à la Chimie générale en Faculté.
Il peut terminer l’IDN en 1943 puis entre à l’ESF dont il sort diplômé en 1944.
Puis retour à la Fonderie familiale créée par son père en 1898 à Haybes, en bordure de Meuse.
Technicien dans l’âme et amoureux de la structure de la matière, il marque de son empreinte de nombreuses fonderies ardennaises car sa porte était toujours ouverte.
Dans l’après guerre et pendant 35 ans, le groupe très vivant des ESF des Ardennes compta presque en permanence 40 anciens élèves. Ce fut une pépinière extraordinaire d’échanges constants dans une ambiance de grande camaraderie. L’expansion aidant, la concurrence commerciale passait au deuxième plan.
Antoine Toussaint participait activement aux nombreuses réunions, dîners et visites d’usines que le groupe organisait.
Il fut à l’origine, avec quelques uns, du développement des premiers chantiers mécanisés qui marquèrent le début d’une augmentation importante de productivité. C’est dans sa fonderie qu’apparut une des premières DISAMATIC en 1966, investissement important suivi aussitôt par d’autres collègues.
Pour ceux qui l’ont connu et apprécié, Antoine Toussaint restera un modèle de professionnalisme incontestable et de camaraderie à toute épreuve.
Robert JONET – ESF 1947
Merci, j’ai fini par trouver l’hommage sur fonderie-piwi.
Mais c’est un peu dommage pour sa famille et ses amis, qui ne l’ont ni su ni vu. Pour seule preuve : aucun commentaire.
Je vais relayer l’info.
Ceci dit, la fonderie va de l’avant et ça ne lui aurait sûrement pas déplu ;-(
Bien à vous
Christine Dupré
Vous remarquerez que Fonderie Magazine n’a jamais eu de rubrique nécrologie.
Les seuls hommages à des personnalités marquantes de la fonderie l’ont été par des anciens ESF qui ont apporté au Comité de Rédaction un article finalisé, le Comité n’allant pas chercher de lui-même ce type d’information, telle est sa philosophie.
Dommage, mais c’est comme çà !
on ne voit guère de rubrique « emploi » ou si peu.La crise depuis 30 ans ….serait tenue pour responsable.