Acier : Londres et Paris ne veulent pas voir l’empire Gupta s’arrêter
L’affaire Greensill en neuf questions
« C’est Greensill qui devait fournir le prêt garanti par l’Etat de 50 millions d’euros, pour moitié à Ascoval, pour moitié à Hayange », s’alarmait en mars un représentant syndical français. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, qui avait donné mi-août son accord à la reprise d’Ascoval et d’Hayange par Liberty Steel (qui regroupe les activités de GFG dans l’acier), a assuré que l’Etat protégerait les salariés du groupe en cas de faillite. « Dans tous les cas de figure, l’Etat sera derrière ces sites industriels et derrière les salariés », avait-il insisté il y a quelques semaines. « S’il y a des difficultés financières, l’Etat saura faire le pont, trouver des solutions alternatives. »