La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mercredi 30 Oct, 2013
Catégorie : Selon la presse

Albi. Inquiétudes de voisinages à la fonderie Gillet

«Résidence Saint-Rémy à Albi, livraison novembre 2013, six maisons T4 disponibles au 2 septembre». Voila ce que l’on peut lire sur le site du promoteur Toulousaine d’habitations, filiale de Patrimoine SA Languedocienne qui a construit 11 logements rue de Gardès. Ces maisons jouxtent la fonderie Gillet, entreprise qui produit des pièces en aluminium mais aussi des vibrations, de la poussière et du bruit. Pour cette dernière nuisance la fonderie doit d’ailleurs respecter un niveau sonore bien précis, fixé par arrêté préfectoral. Hors ce niveau de bruit est largement dépassé. Le patron de la fonderie Pierre Lenne en convient : «Si la norme est à 100, nous sommes à 1 500».
Démolir, fermer, déménager

Ceci n’est pas sans inquiéter le patron et les salariés qui ne devraient pas être regardés d’un bon œil dès lors que les habitants prendront possession de leurs habitations. «Les gens vont se plaindre, prévoit Pierre Lenne, on sera assigné une fois, deux fois puis obligés de corriger la nuisance, mais ce n’est pas possible. Qu’adviendra-t-il alors ? Je ne vois que trois solutions : démolir les maisons , fermer la fonderie et mettre 48 salariés sur le carreau ou enfin déménager». C’est peut-être la meilleure solution, mais elle a un coût. «Le déménagement ne se conçoit que si la fonderie reste dans l’Albigeois, poursuit Pierre Lenne. On chiffre à près de 2,5 millions d’euros le déménagement, ce n’est pas dans nos moyens. Le plus facile est certainement de laisser mourir Gillet». Cette sentence du patron de Gillet sonne comme un appel à l’aide, financière s’entend, sentimentale aussi. Car qui dans l’Albigeois, souhaite voir disparaître une entreprise plus que tricentenaire ?
repères
Le chiffre : 48 – C’est le nombre de salariés qui travaillent à la fonderie Gillet.
L’espoir Talabot à Saint-Juéry ?

Dans l’hypothèse où la fonderie Gillet déménagerait ce pourrait être dans les anciens locaux de l’usine Talabot à Saint-Juéry. «Le site et la superficie conviendraient, assure Pierre Lenne, et l’emploi serait aussi conservé. Une telle opération prend environ 18 mois et représente près d’un an et demi de chiffre d’affaires. Si quelqu’un possède la bonne solution, je ne suis pas contre le fait d’ouvrir le capital de la société», conclut le patron de Gillet. Avis aux amateurs et potentiels financeurs.

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