Riss Charlie Hebdo
Au bout de trois semaines, on a l’impression d’avoir tout entendu sur le coronavirus. Se laver les mains, applaudir à la fenêtre, faire des gâteaux pour les soignants, acheter des masques aux Chinois, télétravailler, et bien d’autres choses encore. On a hâte que ça se termine, d’abord pour que tout le monde retrouve une bonne santé, mais aussi parce qu’on aimerait savoir à quoi va ressembler le bordel politique qui suivra.
Car il est bien évident qu’après cette tempête une autre se déclenchera quand il faudra désigner des responsables et prendre les mesures pour que cette bérézina sanitaire ne se reproduise plus. Déjà les discours s’aiguisent sur la meule comme le couteau avant l’égorgement.
LeMonde.fr
« Il n’y a pas de miracle : nous devrons porter plus longtemps des dettes publiques plus élevées »
François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, affirme dans une tribune au « Monde » que le traitement des dettes héritées de la crise supposera nécessairement un effort budgétaire rigoureux et des dépenses publiques plus sélectives.