« Une France qui avance avec énergie. »
Extraits
A Paris, tout est gris en cet automne On parle ici du climat politique et économique. Depuis deux mois, le spectacle offert par le quadrilatère Elysée-Matignon-Sénat-Assemblée Nationale a de quoi désespérer les milieux d’affaires, qui ont arrêté de compter les coups (et les coûts). Ils se rebrancheront à la fin.
Dépassons le périphérique pour découvrir un autre pays.
Une vingtaine d’entreprises du Loiret ont défilé sur l’écran à Orléans : Afume, Touténet, Intact, Fleurs Fleurs Fleurs, Laiterie de Saint-Denis-de-l’Hôtel (LSDH), Les Cycloposteurs, Lamré et Les Semettes.
Ces noms sont pour la plupart inconnus au plan national, quelques milliers de salariés franchissent le mur du son médiatique seulement en cas de gros coup dur: faillite, plan social, scandale. Plus rarement pour vanter leurs réussites.
Ces entreprises ne sont pas indifférentes à l’actualité politico-budgétaire déprimante. Elles en subissent les conséquences et ont envie de lever le pied sur les investissements et les embauches.
Alors que la France est en bazar depuis l’été 2024, avec la dissolution de l’Assemblée nationale, le climat des affaires mesuré chaque mois par l’Insee est bas mais ne s’effondre pas En novembre, il est même au plus haut depuis dix-huit mois.
le «bruit» fiscal venu du Palais-Bourbon, cumulé avec le retour en arrière sur la réforme des retraites, a vraiment plombé cette fois les entreprises.
Les acteurs économiques et politiques se parlent et travaillent ensemble. Les relations avec les élus locaux n’ont rien à voir avec ce que donne à voir le débat public national, focalisé sur les aides aux entreprises dont le plus gros morceau consiste en des allègements de cotisations sociales.
«Ce n’est pas le pays qui est en crise, ce sont l’Etat et la sphère publique. Leur crise rétroagit sur l’ensemble du pays».
Serge Grouard, maire d’Orléans (droite, sans étiquette)
pour qui «le système est à bout de souffle et coûte beaucoup trop cher». «Là où la classe politique nationale offre une image déplorable nous travaillons main dans la main avec l’Etat local» – par exemple pour sauver la vedette locale qu’est
Duralex :
Précision indispensable :il n’est pas inutile de s’inspirer des énergies qui coulent derrière le périphérique parisien.
