Automobile : Stellantis investit huit millions d’euros dans sa fonderie aux Ayvelles dans les Ardennes
Le groupe a attribué à la fonderie ardennaise la fabrication d’un million de pièces par an pour les nouvelles 208, Corsa et DS3. De quoi envisager des perspectives de production au-delà de 2030.
Stellantis investit huit millions d’euros dans sa fonderie
Le groupe a attribué à la fonderie des Ayvelles la fabrication d’un million de pièces par an pour les nouvelles 208, Corsa et DS3. De quoi envisager des perspectives de production au-delà de 2030.
À l’heure où le secteur automobile tire la langue, les Ardennes tirent leur épingle du jeu.
Stellantis (ex-PSA) a décidé d’investir 8,6 millions d’euros dans sa fonderie des Ayvelles.
Le groupe vient d’attribuer à son site la fabrication d’un million de pièces par an. Il s’agit de bras et pivots arrière en aluminium destinés aux nouvelles voitures Peugeot 208, Corsa et DS3 entre autres. « Des pièces très importantes pour la plateforme STLAS », mise en avant par le groupe dans sa stratégie d’électrification.
« UNE VRAIE VICTOIRE »
« Une vraie victoire » pour l’usine ardennaise selon son directeur, Stéphane Dubray qui s’est exprimé sur les réseaux sociaux. En effet, le groupe a mis en concurrence plusieurs de ses sites de production à l’échelle mondiale. C’est à la barbe des Chinois et Espagnols que l’Ardennaise a décroché la timbale ! Comment ? En proposant « un prix et un investissement optimisés », en utilisant notamment de la matière recyclée, donc meilleur marché. À l’heure du tournant électrique et d’un marché automobile morose, cette commande permet d’envisager l’avenir au-delà de 2030. D’ores et déjà, des aménagements sont en cours sur site. Des perspectives positives de production et d’emploi pour le premier employeur privé des Ardennes.
« CELA VEUT DIRE QUE NIVEAU EMPLOI, C’EST RASSURANT »
« C’est une super nouvelle, se réjouit Tanja Malbranque, déléguée Force ouvrière. Charleville s’en sort très bien face à la concurrence internationale malgré un taux horaire plus élevé. Cela veut dire aussi que d’un point de vue emploi, c’est rassurant. Avec l’électrique, on sait qu’on a besoin de moins de salariés, donc là c’est super. On est en attente d’un recrutement de 90 personnes, je pense que cela devrait tomber en 2025. » Stéphane Dubray met en avant le fait que « notre site de Charleville est parfaitement engagé dans la transition énergétique ». Et d’avancer un objectif : « Être dans deux ans à 85 % de production destinée à l’électrique et l’hybride automobile. »
La fonderie ardennaise était en concurrence avec des sites chinois et espagnols