Duralex sauvé de la liquidation judiciaire par ses salariés
Le tribunal de commerce d’Orléans a approuvé le projet de Scop, porté par la direction de l’entreprise et 60 % des salariés. Mais cette reprise représente un vrai défi opérationnel.
Par Sarah Dumeau
Qui n’a jamais regardé son « âge » au fond de son verre à la cantine ? Les futurs écoliers pourront continuer à le faire. Le sort de la célèbre verrerie Duralex, en redressement judiciaire , était suspendu à la décision des juges du tribunal du commerce d’Orléans.
Ces derniers viennent de retenir la proposition de reprise par une Scop (société coopérative de production) soutenue par 60 % du personnel et la direction du site.
C’est une leçon que donnent aujourd’hui les salariés de DURALEX à tous leurs détracteurs.
Pour un salarié 500€ c’est une somme importante, c’est un geste fort car c’est du capitalisme à taille humaine.
Oui, j’accepte de risquer mon propre argent, celui que j’ai gagné par mon travail pour faire fonctionner l’entreprise que j’aime.
C’est un symbole car je peux le perdre et j’en accepte le risque.
Qui est prêt à faire ça pour sa boîte ?
La réindustrialisation c’est aussi ça, pas que des grands projets déshumanisés, c’est un retour au capitalisme raisonné porté par des gens simples, comme l’ont été ceux qui ont créé l’industrie française de ses débuts.
Longue vie aux DURALEX !
Pour un salarié 500€ c’est une somme importante, c’est un geste fort car c’est du capitalisme à taille humaine.
Oui, j’accepte de risquer mon propre argent, celui que j’ai gagné par mon travail pour faire fonctionner l’entreprise que j’aime.
C’est un symbole car je peux le perdre et j’en accepte le risque.
Qui est prêt à faire ça pour sa boîte ?
La réindustrialisation c’est aussi ça, pas que des grands projets déshumanisés, c’est un retour au capitalisme raisonné porté par des gens simples, comme l’ont été ceux qui ont créé l’industrie française de ses débuts.
Longue vie aux DURALEX !
PATRICK BELLITY :