Le grand père de Mourad, un chamelier, possédait 17 chameaux qu’il louait aux voyageurs qui s’aventuraient au sud de OUARZAZAT en plein Sahara pour y couler la nuit deux cloches pour les 100 ans de l’ ESF.
Avec ses trois fils, dont Mourad il faisait prospérer son commerce.
L’âge venant, il décida d’organiser sa succession et fit donc venir ses fils et leur fit part des dispositions testamentaires qu’il avait prises :
– « donner la moitié de mes chameaux à toi, l’aîné,
– à toi le second les 2/3 de l’autre moitié et
– à toi, le troisième le dernier tiers ».
Les fils s’inclinèrent respectueusement et, tout continua jusqu’à la mort du patriarche.
Il fallut alors procéder au partage, mais 17 est un nombre premier qui ne se divise pas. et tous les ESF savent cela
C’est alors qu’un personnage venu de nulle part un ami (ET ILS SONT NOMBREUX) du président des anciens ESF arriva avec son chameau et l’offrit aux trois frères pour leur venir en aide.
Ce dix-huitième animal arrangea rapidement leurs affaires :
– le fils aîné reçut 9 chameaux (18/2)
– le second reçut 6 chameaux (18/3)
– le troisième reçut 2 chameaux (6/3) le 1/3 de la part du 2ème fils
9 + 6 + 2 = 17 !!! BRAVO
L’héritage étant réglé, l’inconnu récupéra le chameau restant, son chameau donc, et repartit vers… Ailleurs.
Monsieur Jean-Marc Dubusset, le pass-proviseur du Lycée Jehan de Beauce, aimait nous raconter cette fable pour nous donner la vision de son rôle auprès de l’association JFBA : « »Jehan Fondeurs de Beauce et d’Ailleurs’‘ : un rôle essentiel de catalyseur que notre ami Mourad voue à tous les acteurs de la fonderie française.
__________________________________________________________________________________________________
Hélas les dix-huit chameaux que nous avions moulés et coulés à son intention ont un jour disparu de la vitrine dans laquelle ils avaient été déposés. Aussi, c’est en découvrant chez notre ami Christian Procureur (ESF 59) ces chameaux symboles d’Hepworth son dernier employeur que nous est revenu l’idée de vous comter cette jolie fable du catalyseur…ce que sont souvent les bénévoles de nos associations.