Usine à hydrogène, parcs photovoltaïques,
France Bleu Poitou
Sauf surprise de dernière minute, le tribunal de commerce de Paris devrait retenir l’offre du consortium Lhyfe et TSE pour la reprise des sites des Fonderies du Poitou. Leur projet prévoit 500 000 millions d’euros d’investissement.
L’avenir des sites des Fonderies du Poitou se prépare
Un an après la fermeture des Fonderies du Poitou, on y voit plus clair sur l’avenir des sites (Ingrandes-sur-Vienne et Oyré). L’audience pour la reprise s’est tenue ce mercredi 14 juin au tribunal de commerce de Paris. Six sociétés ont présenté des projets de reprises.
Production d’hydrogène
Sauf surprise de dernière minute, c’est le consortium entre l’entreprise de production d’hydrogène « Lhyfe » et l’entreprise spécialiste dans l’énergie solaire « TSE » qui devrait remporter l’offre. Ce sont eux qui se sont montrés les plus offrants, avec en plus un projet soutenu par le Grand Châtellerault, la préfecture et la région Nouvelle-Aquitaine.
Avec le choix de ces deux entreprises, les sites des Fonderies du Poitou vont se tourner vers les énergies vertes. Au cœur du projet se trouve l’installation d’un centre de production d’hydrogène. Une unité d’environ 100 mégawatts va voir le jour. Il sera accompagné par la création d’une plateforme logistique et d’une usine de biocarburants.
500 millions d’investissements
D’immenses parcs photovoltaïques vont venir recouvrir les sites. L’entreprise TSE prévoit l’installation de 22 hectares de panneaux sur le site d’Ingrandes et environ 35 hectares sur le site de Oyré.
Cumulé, l’investissement prévu est de 500 millions d’euros. À terme, l’objectif est de créer entre 250 et 300 emplois directs. « L’ambition est de revitaliser ce site industriel. On s’est dit « il y a une activité qui a disparu, qu’est-ce qu’on peut faire qui a du sens? ». Et c’est le projet qu’on a souhaité porter », explique Alban Casimir, le directeur général délégué de TSE, en charge de Convergence industrielle.
La décision du tribunal de commerce de Paris doit être rendue officiellement ce mercredi ou ce jeudi. Une fois l’offre validée, les entreprises sélectionnées devront poursuivre la dépollution des sites, faire les demandes pour les permis de construire, lancer les chantiers. L’objectif est de lancer le développement d’ici 3 à 4 ans.