Les Echos – extraits –
Renault a vendu un peu plus de 1,4 million de véhicules dans le monde au cours des six premiers mois de 2021, un niveau en hausse de 18,7 % mais qui reste inférieur d’un quart à celui d’avant crise. Les performances dans l’électrique sont aussi décevantes, avec un recul des ventes de la Zoe.
Résolument engagé dans une politique de rentabilité au détriment des volumes, le groupe Renault continue de perdre des parts de marché quasiment partout dans le monde. Sur les six premiers mois de 2021, le Losange a vendu 1,42 million de véhicules dans le monde, soit 18,7 % de plus que sur la même période de l’année précédente.
Cette croissance masque toutefois un niveau très en dessous de celui d’avant crise : les ventes sont inférieures de 26,2 % à celles annoncées au premier semestre 2019 (1,93 million). En retraitant ces dernières des artifices comptables, notamment sur la Chine, le repli n’est « que » de 24,2 % par rapport à 2019.
Stratégie « Renaulution »
Luca de Meo, a entrepris de rompre avec la course aux volumes engagée par Carlos Ghosn pour se recentrer sur les ventes rentables.
Offensive sur le segment des voitures familiales
La Zoe laminée
Je crois que cet article reflète bien la réalité de l’entreprise.
3 millions de véhicules par an est certainement le bon niveau, 2019 ayant été une année exceptionnelle à prendre avec beaucoup de précautions.
Renault doit absolument réduire ses frais de structure au sens large, travailler ses coûts et améliorer sa marge.
D’autre parts l’entreprise à également besoin de conforter un nouveau staff, de construire une nouvelle gamme et de rétablir l’alliance avec Nissan.
Tout comme dans les années 80 la course effrenée aux volumes s’est avérée une véritable erreur en négligeant qualité et produit.