Tout Lyon – Jacques DONNAY – Industrie
veut rebondir avec de nouveaux brevets : de Vénissieux à Villette-d’Anthon,
De Vénissieux à Villette-d’Anthon, Grims veut rebondir avec de nouveaux brevetsPhoto DR – Fonderie Gravitec Villette d’Anthon, Groupe Grims.
En retrait en 2020 bien que relativement épargné par la crise sanitaire, le petit groupe de fonderie implanté à Vénissieux et Villette-d’Anthon espère retrouver sa dynamique de croissance dès cette année.
Adossé sur ses deux unités industrielles installées respectivement à Vénissieux (Rhône) pour la société FTB, et Villette-d’Anthon (Isère) pour Gravitec, le groupe Grims devrait déposer de nouveaux brevets en 2021 et reprendre sa marche en avant. Il attend cette année une progression de 5 à 6 % de son chiffre d’affaires, qui s’est affiché à 3 M€ en 2020 (Grims emploie 30 personnes), soit un recul de 4 %.
« Notre spectre client est très large ; il va de la machine industrielle au matériel médical, en passant par le bâtiment, le nucléaire, le véhicule industriel… En revanche, nous ne sommes pas présents dans l’aéronautique, ni dans l’automobile dans sa dimension véhicule de tourisme », indique Louann Grimaud, responsable marketing du groupe et chargé de projets R&D, pour expliquer la bonne résistance de Grims durant cette période de crise.
« Nous avons dû augmenter nos volumes pour répondre à la demande »
Spécialisé dans la fonderie, le petit groupe dirigé par Cyrille Grimaud, son père, propose aujourd’hui deux procédés : le moulage coquille, développé par Gravitec, où les pièces sont réalisées au moyen d’un moule qui n’est pas détruit à l’issue de la production et, d’autre part, le moulage sable, où chaque moule est détruit à l’issue de la production, pour FTB.
« Depuis peu, FTB propose également le procédé de moulage coquille, car nous avons dû augmenter nos volumes pour répondre à la demande de nos clients », ajoute Louann Grimaud.
FTB fonderie à Vénissieux fait partie du Groupe Grims
Démarche innovation
La démarche d’innovation, initiée depuis une dizaine d’années autour de la recherche sur les mousses métalliques, et les produits lancés sous la marque NéoLATTICE ont favorisé cette augmentation de la demande et devraient favoriser le retour rapide de la croissance.
Véritable élément de différenciation dans l’univers traditionnel de la fonderie, l’innovation est aujourd’hui un leitmotiv pour le groupe Grims, qui travaille notamment avec le CEA autour de la question du stockage d’énergie. Un brevet devrait d’ailleurs être déposé très prochainement à ce sujet.
« Concentrer nos forces sur la production »
Pour alimenter sa démarche d’innovation, qui a permis au groupe de sortir de son statut de sous-traitant en lançant la marque NéoLATTICE, le groupe s’appuie sur un bureau d’études indépendant.
« En faisant le choix d’externaliser cette activité stratégique, nous démultiplions les forces, puisque le bureau d’études sur lequel nous nous appuyons réunit 10 ingénieurs. Cela représente plus de monde que ce que nous sommes en mesure de mobiliser en interne. Par ailleurs cela nous permet de concentrer nos forces sur la production » , tranche Louann Grimaud.
