« Soutien financier de premier plan »
Si cette opération aboutie, sous réserve de « la signature des accords définitifs entre les parties » et de « l’autorisation préalable de l’autorité compétente en matière de contrôle des concentrations », Derichebourg, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 2,5 milliards d’euros au terme de son exercice 2019-2020 (clos fin septembre), ajouterait 1,2 milliard réalisé en 2019 par le groupe Ecore, au travers de 68 sites de collecte et de production dans l’Hexagone. Derichebourg « bénéficie d’un soutien financier de premier plan pour sécuriser les sujets de financement liés à ce projet d’acquisition », indique l’entreprise familiale, sans communiquer le montant de l’éventuelle transaction.
Cette perspective a été saluée par les investisseurs, le titre Derichebourg bondissant de 17,13 %, à 5,88 euros à la clôture de la dernière séance de l’année à la Bourse de Paris. La valeur de l’action du premier recycleur français de métaux a ainsi gagné 61 % sur douze mois, quand le CAC 40 en perdait, lui, 7 %, dans le contexte de crise sanitaire que l’on connaît. La société de Bourse Midcap Partners a même porté son objectif de cours de 9 euros à 15 euros, pulvérisant alors son plus haut historique, à 9,85 euros en octobre 2017. Il est vrai que, depuis, Derichebourg a vu son chiffre d’affaires perdre 400 millions d’euros, l’entreprise étant très sensible aux variations du cycle des ferrailles et des métaux non ferreux , dont le recyclage reste sa première activité.