Vous annoncez à une personne : « tu dois déménager demain ». Le changement sera trop rapide, trop brusque. Vous dites à la même personne « tu vas devoir déménager d’ici 10 ans… » il est probable que cela ne serait qu’un bref problème, parce qu’il serait facile de s’y préparer, de prendre la vie du bon coté et de choisir tranquillement quelque chose qui convienne mieux.
Ce facteur clé qu’est le temps est extrêmement subjectif en réalité. Un même changement apparaitra comme très rapide à certains, et comme très lent à d’autres. La vitesse comme la lenteur sont des concepts relatifs et personnels.
Un changement est d’autant plus difficile à vivre qu’il est trop rapide pour une personne. Un changement est d’autant moins visible qu’il est lent et progressif.
Pas tout à fait d’accord avec cette analyse.
Le changement climatique, on en avait conscience (la communauté scientifique, tout au moins) depuis les années 70.
Idem pour la baisse du niveau scolaire, avérée et évdiente depuis des lustres, même si l’esprit corporatiste (et fortement syndicalisé) des enseignements empêchait de l’avouer…
Dans les types de changement lent, on peut citer ceux qui affectent notre corps et le modifient génération après génération. Pas visibles, certes, mais le résultat de l’évolution (ex : impact des écrans sur la mémoire, l’attention des jeunes générations)