déchet de fonderie.
Lors d’une nuit agitée par mes insomnies récurrentes, je me suis promenée dans le bâtiment administratif du Muséum de Grenoble. Suivez-moi dans les réserves de l’un des plus grands muséums en région.
Pierres vertes, noires, rouges, bleues, à paillettes ou à l’aspect feuilleté… Il est 5h du matin et je ne dors toujours pas.
Je danse dans la réserve de géologie entre les coquillages, les minéraux et les fossiles. Si la Directrice me voyait, elle me gronderait…
Photos de collections en réserves du Muséum de Grenoble sous la licence CC-BY-NC-ND
Mais entre les lots de fémur et les crânes d’ours des cavernes, il n’y a pas grand monde pour me parler.
Ici, les spécimens préfèrent raconter leurs secrets aux humains. Il faut dire qu’ils ont les moyens de les faire parler, car en analysant les compositions des roches, il est possible de connaître leur origine. Un savoir-faire également indispensable à l’identification.
Pour ma part, j’ai un jour confondu un déchet de fonderie – issu de la fusion de métaux dans les usines – avec une météorite… Il faudrait peut-être que j’aille faire un tour dans l’exposition « Les Mondes Inconnus » pour voir à quoi ressemble vraiment une météorite !
« La saga des réserves » Épisode 3 : un caillou de l’espace ? Publié par Eulalie L’éléphante, le 15 novembre 2018 46
Eléphantesquement vôtre, Eulalie.