Sidérurgie : Ascometal repris par le suisse Schmolz + Bickenbach
Ces derniers ne représentent toutefois qu’une petite partie de la production actuelle, car Vallourec et le suisse Schmolz + Bickenbach ( détenteur de 60 % de l’usine via Ascometal ) lui achetaient jusqu’à présent de l’acier ordinaire – sur lequel elle n’est pas compétitive face à de plus grosses aciéries. « Mais l’usine est techniquement capable de produire des aciers spéciaux », assure Cédric Orban, son directeur.
Charger l’usine
Pour trouver de nouveaux débouchés à Ascoval, Altifort prévoit de construire une nouvelle installation, un train à fil (permettant de laminer des barres d’acier en « fils » de 6 à 30 millimètres de diamètres) : celui-ci absorberait 60 % de l’acier produit (et pourrait en outre vendre sa propre production aux tréfileries qu’Altifort est en train de racheter à ArcelorMittal). « C’est une bonne idée, il n’y a plus en France de producteurs d’acier pour fournir les tréfileurs, qui doivent s’approvisionner à l’étranger. Et il y a une vraie demande pour des fils très haut de gamme », juge un expert indépendant du secteur.
Il faudrait probablement entre 18 et 24 mois pour construire ce train à fil, estime-t-on à Bercy. Il s’agit donc de trouver de nouveaux clients pour la période transitoire, ainsi que pour plus tard, afin de compléter les débouchés assurés par le train à fil.
« C’est une bonne idée, il n’y a plus en France de producteurs d’acier pour fournir les tréfileurs, qui doivent s’approvisionner à l’étranger. Et il y a une vraie demande pour des fils très haut de gamme », juge un expert indépendant du secteur.
l’expert se trompe UGITECH (savoie) fournis encore de l’acier pour faire du fil ultra fin en France (tréfilerie brionne, Imphy)