Le modèle et son envers : les mutations socio-économiques en Allemagne
L’Allemagne serait-elle un modèle… à ne pas suivre? Son bilan est en tout cas « plus contrasté que ce qu’en retiennent la plupart des commentateurs », souligne Rémi Lallement, l’auteur du document de travail publié cette semaine.
Avec un taux de chômage deux fois moins élevé qu’en France, un excédent commercial record et des finances publiques au vert, l’Allemagne est souvent présentée comme « l’élève modèle de l’Europe ». Ses bons résultats masquent cela dit une quasi-stagnation des revenus, un accroissement des inégalités notamment dû à l’essor des emplois à bas salaires – dont le minijob est emblématique – et des perspectives d’avenir en demi-teintes. Un constat qui interroge la vertu et la soutenabilité du modèle.
Cela fait partie des mythes dans lesquels adorent se comparer nos trédues élites (politiques et économiques).
Il y a eu l’exemple américain, puis japonais, anglais et maintenant allemand. A qui le prochain? Chinois, pakistanais ou ougandais.
A croire (ou pour nous faire croire!!) que les Français ne sot pas capables de réfléchir par eux-mèmes, de se créer leur propre modèle de société et qu’il leur faut nécessairement copier sur autrui.
Comme on dit, l’herbe est toujours plus verte ailleurs.
Tiens, tant qu’à faire : un modèle qui mérite d’être copié = le modèle suédois qui permet à chaque citoyen de vérifier, au centime près, les dépenses, le train de vie des élus et leur éventuels écarts. Avec sanction immédiate en cas de faute!! ca, c’est de la démocratie, pas du blabla comme dans notre République bananière…
On essaie? chiche?
proposer aux candidats de mettre dans leur programme cet engagement :
Garantir l’intégrité notamment en rendant obligatoire une justification détaillée des frais de mandat et de l’utilisation de la réserve parlementaire, et en contrôlant cet usage sur le modèle des parlements nordiques.
çà éviterait de sortir les casseroles.
Ce genre de loi ne passera qu’avec le 49.3: Ces braves parlementaires qui s’auto-amnistient ne vont sans doute pas renoncer facilement à ces pratiques.
Quant à la Suède, on peut aussi copier leur gestion des demandeurs d’emploi:les refus de postes proposés se traduisent par des suppressions d’indemnités
ce genre de loi passera si un candidat l’annonce dans son programme.
Messieurs, il suffit de regarder combien de personnes dirigent l’Allemagne.
En FRANCE nous avons plus de 500 députés et ne parlons pas des sénateurs au nombre de 378 (leur maison de retraite) notre pays n’est pas un modèle à suivre, ça serait une catastrophe. En FRANCE nous faisons du très bon travail,mais nous avons trop de sangsues et tout le monde en souffre.