L’accord, qui sera discuté avec les organisations syndicales représentatives (CFDT, CFE-CGC, CGT et FO), fait suite au premier accord de compétitivité signé en mars 2013 et qui arrive à échéance au 31 décembre prochain. Le texte avait fait date : moyennant différents efforts sociaux (gel des salaires, augmentation du temps de travail à 35 heures…), Renault et son PDG, Carlos Ghosn, s’étaient engagés à accroître les volumes de production du groupe en France, en les portant à 710.000 unités, contre 510.000 en 2012.
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Usine du futur__
Quel sera le contenu du nouvel accord ? Pour l’heure, la direction ne dévoile pas ses cartes et commencera à distiller ses intentions au fil des mois. Mais, selon nos informations, les discussions pourraient tourner autour du concept d’usine du futur. Robotique et automatisation, méthodes de travail à l’heure du numérique, compétences associées chez les opérateurs… Impacté comme tous les process par la révolution technologique, l’organisation industrielle du secteur automobile doit faire sa révolution. D’autres thématiques pourraient également être intégrées aux discussions, qu’il s’agisse de la qualité ou du dialogue social.
Reste à connaître le détail des propositions, et s’il s’agira, comme en 2013, d’un engagement de la direction – par exemple un investissement dans les usines françaises – en contrepartie de différentes mesures sociales – flexibilité, efforts de compétitivité…
Maxime Amiot, Les Echos