«Si Einstein a conçu seul sa théorie de la relativité, l’identification des ondes gravitationnelles qui l’a validée un siècle plus tard a mobilisé plus de 1.000 scientifiques. La science d’aujourd’hui est d’abord une affaire de collaboration. »4
Bruxelles entend donc œuvrer à l’interconnexion et au développement d’un vaste réseau informatique permettant aux 1,7million de scientifiques que compte l’Union européenne de piocher dans les données recueillies par d’autres membres.
Le second chantier est la définition de normes et standards communs. Bruxelles se contente de donner l’impulsion, en définissant des secteurs prioritaires : la 5G, le « cloud computing », l’Internet des objets, la gestion des données et la cyber sécurité.
L’industrie européenne doit entrer de plain-pied dans l’ère du numérique.