La fonderie et Piwi

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Par : piwi
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mercredi 10 Fév, 2016
Catégorie : Economie

Les fonderies suisses ont souffert l’an dernier

L’an dernier, les livraisons – tous types de matériaux confondus – ont atteint un volume de 56 229 tonnes, en repli de 14,2% sur un an, indique mardi l’Association suisse des fonderies (GVS). A elles seules, les livraisons des fonderies de fer et d’acier ont représenté 38’145 tonnes (-15,4%).

Les fonderies de métaux légers ont pour leur part livré 14 922 tonnes (-7,9%), tandis que les alliages de cuivre ont atteint 3 162 tonnes (-4,1%). Une croissance a toutefois partiellement été enregistrée sur le marché des transports.

« Sur tous les marchés utilisateurs, nos entreprises membres connaissent une très forte pression sur les prix, en raison des effets de change, ce qui se traduit par des baisses de bénéfices significatives », souligne Marcel Menet, directeur de l’Association suisse des fonderies. Les 47 entreprises membres de l’organisation exportent environ 80% de leur production vers les pays de la zone euro.

RÉDUCTION DE COÛTS

Pour faire face à l’appréciation du franc, les entreprises du secteur ont dû prendre diverses mesures. Le temps de travail hebdomadaire a notamment été allongé jusqu’à 45 heures et le recours au chômage partiel s’est accru.

Une centaine de postes ont par ailleurs été biffés en Suisse. Dans certains cas, la production a partiellement été délocalisée à l’étranger et quatre sociétés ont même entièrement arrêté la production dans le pays.

Toutefois, selon un sondage de l’association faîtière mené auprès de ses membres, ceux-ci ont dans l’ensemble bien débuté l’année en cours, principalement grâce à des entrées de commandes pour de petits lots de moulages spécialisés. En revanche, les commandes manquent à l’appel pour les moulages de série.

Les gros clients et les sous-traitants ont réorienté leurs achats vers la zone euro, de sorte que les entreprises suisses ne rentrent souvent plus en ligne de compte lors des appels d’offres, note l’organisation. « Cette tendance dans notre industrie illustre la désindustrialisation rampante de la Suisse », souligne Markus Schmidhauser, président de GVS.

Si les conditions-cadre ne s’améliorent pas, le futur de la branche de la fonderie s’annonce incertain, s’inquiète l’association faîtière. »Pour cette année, nous tablons sur une conjoncture similaire à celle de 2015″, conclut Marcel Menet.

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1 commentaire pour : "Les fonderies suisses ont souffert l’an dernier"

  1. Difficultés des uns pour trouver le chemin vers la rentabilité , difficultés pour d’autres pour trouver des collaborateurs.Le monde de la fonderie n’est vraiment pas un long fleuve tranquille …

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