ENTREPRISE SOUTENUE PAR LES POUVOIRS PUBLICS
L’Etat montre sa détermination dans ce dossier équivoque. Cette fonderie automobile avait été l’un des symboles de la relocalisation industrielle pour deux gouvernements successifs. Christian Estrosi en 2010 puis Arnaud Montebourg en 2012 avaient soutenu Sylvain Loiselet.
Pour concurrencer les productions low cost, Loiselet mettait en avant les gains de compétitivité grâce à des investissements massifs, et l’effacement des coûts de transports. Moyennant le soutien des pouvoirs publics, de la région et de Bpifrance à hauteur de 6,5 millions. Mais le passif s’est creusé à 19 millions d’euros, dont 4 millions de dettes fournisseurs. « Nous ne reverrons pas nos subventions », se désole Marie-Madeleine Mialot, vice-présidente économie de la région Centre.
UNE REPRISE QUI A MAL TOURNÉ
Selon notre confrère L’Echo Républicain, le nouveau propriétaire arrivé début 2014, l’homme d’affaires franco-algérien Khelfaoui Boubekeur, n’a pu injecter qu’un million d’euros. Il en fallait trois supplémentaires pour terminer les investissements en cours. Et les banques n’ont pas suivi, explique-t-il en substance au quotidien régional.
Reste qu’un soupçon plane sur SGH, le holding de Khelfaoui Boubekeur, suspecté de comptes irréguliers dans plusieurs procédures autour de ses activités avec le Samu social à Paris.
Une avance remboursable de 2 millions d’euros allouée par l’état à la création de la société par Sylvain Loiselet, avance qui n’a certainement pas été remboursée ! Le soutien de la Région et de Bpifrance ! Soit donc un ensemble de 6,5 millions d’euros ! Sans comptabiliser les 4 millions d’euros de dettes fournisseurs…
Une cellule d’appui Pôle emploi, des formations de reconversion…
Sylvain Loiselet, Khelfaoui Boubekeur et leurs actionnaires peuvent dire un grand merci au contribuable français.