La révolution numérique n’a pas mis sous l’étouffoir la typographie, bien au contraire : l’art de la composition textuelle n’a même jamais été autant au cœur des pratiques graphiques, que ce soit pour un site web, une newletters voire ce blog (qui lui ne se force pas).
il fallait mouler et couler les caractères
Si les gens du livre ont choisi saint Jean comme saint patron, c’est parce qu’il avait l’avantage de figurer sous deux formes : la Baptiste et l’Evangliste symbolisant l’envers et l’endroit, le noir et le blanc… A Rome, la porte latine ouvrait sur la bourgade Latium, c’est devant cette porte que Jean fut plongé dans un baquet d’huile bouillante dont il serait ressorti plus vaillant qu’auparavant. L’analogie avec la fonte des caractères qui renaissent du creuset est évidente.
C’est sur cette belle presse que notre ami Frédéric Tachot a pressé « Bluettes Ligériennes » quatre nouvelles singulières de personnages truculents un peu comme lui et évoluant sur les bords de Loire.
A Frédéric Tachot ici à la relecture du document nous devos aussi cette médaille en plomb sur la fessée.
Elle aussi à l’ordre du jour.
On se retrouvera à Saran (45) le 6 mai prochain pour la visite de l’atelier et le déjeuner d’ AG. Ambiance étonnante garantie. Faites vous connaître.