. Mardi, un CE extraordinaire en présence du représentant américain de DMI, a levé les quelques doutes qui subsistaient.
« Après en avoir discuté avec tout le personnel, on a remis hier matin un avis favorable. On n’avait pas vraiment le choix. » Le délégué du staff de la maison-mère a effectivement dressé un bilan peu encourageant. Quelque 6,5 M€ ont été investis depuis la reprise, en vain.
DMI avait choisi Vaux en raison de sa complémentarité de production. Le groupe équipementier arrivait fort d’un possible marché avec Ford. Un million de pièces à réaliser selon un process particulier. Ce qui signifiait que le donneur d’ordre programmait un investissement, qui, dans le secteur automobile ou aéronautique, s’envisager sur deux ou trois ans.
Entre-temps, il peut tout se passer. Et dans le cas de Vaux, le pire scénario : une commande qui n’aboutit pas et une mise de fonds à perte. Celle-ci étant à la seule charge de celui qui répond à l’appel d’offres et fait travailler son département Recherches et développement.
Aujourd’hui, le CE cache difficilement l’impact de ce nouveau coup dur. L’avenir de 168 salariés du bassin est désormais soumis à des aléas judiciaires et économiques… trop bien connus